Les kits
de liners motorisés par turbine électrique ne
sont pas nombreux sur les étagères de nos détaillants.
Celle qui contient ce Boeing 777 (le nom indiqué sur
le couvercle est SF AIRWAYS JUMBO JET, mais on le trouve également
avec au moins une autre dénomination dans une autre marque)
est tellement énorme qu'elle ne peut pas passer inaperçue.
En fait, elle est si grosse qu'il est même difficile pour
les distributeurs de l'importer : elle prend trop de place dans
un container !
Il faut dire que le fuselage est d'une pièce, avec l'empennage
horizontal collé en place, et que l'aile est également
livrée en un seul morceau malgré son envergure,
sa corde d'aile à l'emplanture et surtout sa flèche.
En fait, à part la dérive qu'il faut fixer dans
l'emplacement prévu sur le fuselage, tous les collages
sont déjà effectués. Il ne reste que le
train à visser et l'installation radio à effectuer
dans les emplacements prévus.
L'allure
est assez réaliste, au sol comme en vol.
Les jambes de train sont cependant un tout petit peu trop
longues.
Contenu
Le modèle est livré complet, avec tous ses accessoires
(jambes de train amorties déjà assemblées,
tringleries, visserie, etc). Il est réalisé entièrement
en polystyrène blanc assez dense, ce qui donne un aspect
de surface correct à 1 mètre, mais granuleux quand
on s'en approche. La peinture est déjà effectuée,
reprenant vaguement le décor des avions de la compagnie
Delta.
Le fuselage est complèment évidé, mais
renforcé où c'est nécessaire (au niveau
du nez, de la roulette, de la fixation d'aile...). Quelques
pièces en contre-plaqué sont également
collées dedans, permettant de visser l'aile, le support
de la jambe de train avant, la batterie de propulsion ou les
servos de profondeur et de direction sur la platine correspondante.
Sous le fuselage, entre la roulette et le bord d'attaque, on
trouve une trappe, elle aussi en polystyrène, qui permet
d'accéder à l'emplacement de la batterie. Elle
se ferme avec un petit verrou déjà installé.
L'aile est en une seule pièce. Un renfort en tube carbone
est visible à l'intrados, ainsi que les passages et les
ouvertures réservées aux servos d'ailerons, aux
contrôleurs et à tout le câblage. Ces rainures
seront masquées avec de l'autocollant après installation
radio.
Les supports de turbine en contre-plaqué sont collés,
percés pour recevoir directement les turbines SF 66 mm.
Plus en arrière, on trouve les platines en contre-plaqué
dans lesquelles sont vissées les cordes à piano
qui serviront à tenir les jambes de train.
Parmi les accessoires livrés dans des compartiments,
signalons les indispensables turbines en plastique gris et les
rotors adaptés. A l'origine, la turbine possède
2 pattes de fixation latérales. Ici, une des deux a été
recoupée puisque le montage est assuré en la suspendant
par le haut sur le support en contre-plaqué. Les habillages
composés de deux demi-coquilles viennent se placer de
chaque côté et évitent le mouvement latéral.
J'avais quelques doutes quant à la tenue dans le temps,
mais tout va bien de ce côté.
Les rotors sont composés en principe de 6 pales, mais
3 sont recoupées pour ne pas surcharger les moteurs conseillés
par le fabricant : des petits outrunner 9 pôles.
Revenons juste sur les jambes de train en alu très sympa,
puisqu'elles sont amorties dans la hauteur par un ressort inclu
dans les habillages coulissants. Les roues sont nombreuses -
on en compte 14. Elles sont en plastique, avec pneu en mousse
dense.
Les nombreux hublots en autocollants sont posés par le
fabricant. Une planche d'autocollants permettra de personnaliser
un peu son modèle.
Toutes les jambes de train sont équipée
d'amortisseurs.
La roue avant est livrée montée
sur son support en bois. Il reste à installer le
servo.
La fixation sur le fuselage se fait par vis.
Les supports existent déjà dans le fuselage,
la fixation ne prend que quelques minutes.
On voir ici le servo qui actionne le diabolo,
ainsi que les deux entrées d'air pour la ventilation
interne du fuselage.
Assemblage rapide
La seule pièce à coller est la dérive,
qui se glisse dans une rainure profilée réalisée
dans le fuselage.
Les commandes - 2 pour la profondeur car les volets ne sont
pas alignés dans le même axes, et une pour la dérive
- sont en place. Le servo de profondeur est au format standard,
celui de direction mini. Un autre vient se fixer sur le support
en contre-plaqué pour la roulette avant. Le fabricant
a fait en sorte de placer les palonniers dans le bon sens, donc
les deux servos peuvent être raccordés avec un
cordon en Y sur la même voie du récepteur. Il n'y
a pas d'emplacement spécifique pour ce dernier. Je l'ai
sous l'ouverture pour l'aile, avec quelques morceau de Velcro
adhésif.
Avec les brushless et pour un fonctionnement stable, il faut
1 contrôleur par moteur. Ceux utilisés - même
marque que l'avion et les moteurs - accèptent 22 A et
sont dotés d'un système BEC. L'un des deux BEC
a été neutralisé en débrachant le
fil rouge au niveau du récepteur afin de ne pas doubler
la tension d'alimentation. Ils trouvent leur place dans l'épaisseur
de l'aile, pas très loin des nacelles, le récepteur
logé dans le fuselage est donc bien éloigné,
ce qui supprime les risques de parasites. La longueur des câbles
n'est pas gênante.
Les ailerons sont commandés chacun par un servo en prise
directe, ils pourraient être programmer comme volets
Le centrage s'obtient sans plomb, avec une batterie 3S de 4000
mAh. J'ai placé pour ma part 2 packs 3S de 3100 mAh.
L'avion est un peu trop centré avant, mais les accus
ne souffrent pas, et l'autonomie est incroyable...
La turbine n'est fixée que
par le dessus sur un support en contre-plaqué.
Les contrôleurs (un pour chaque moteur)
trouvent leur place dans un logement moulé dans l'aile.
Le carénage de la turbine est
composé de deux demi-coques, assemblée au
double face.
Les carénages sont bien sûr également
en polystyrène et parfaitement adaptés à
cette turbine.
Avec les moteurs livrés, le rotor est recoupé
à 3 pales.
Ca fait un paquet de roues ! Les jambes sont amorties
dans 2 directions.
Les support de train en contre-plaqué sont
collés dans l'aile.
La jambe se visse sur l'arceau en corde à
piano avec une vis BTR..
Les roues de petit diamètre sont en
mousse dure. Il y en a 14 en tout sur l'avion.
Il faut donc une piste bien lisse pour permettre le décollage
du sol.
Le servos standard actionne les deux cordes à
piano des volets de profondeur. Celui de direction et celui
de la roulette sont reliés via un cordon Y au récepteur.
Le stab vu de dessous. On voit les commandes séparées
pour les volets.
La commande pour le volet de direction débouche
vers le dessus du fuselage.
Il y a bien sûr 1 servo par aileron. L'emplacement
est également creusé dans l'aile.
Immobilisation au double face pour le servo et
son cordon qui courre dans une rainure existante.
Servo en place. Côté intrados, on
voit le longeron en tube carbone qui se prolonge sur pratiquement
toute l'envergure.
Après montage, les servos, câblages,
longeron, etc. sont masqués par un film autocollant
blanc livré dans le kit.
L'emplanture de l'aile, avec son paquet de fils
qui dépassent...
L'ouverture placée sous le fuselage permet
d'accéder à la platine destinée à
recevoir le pack d'accus.
Le pack est maintenu par du velcro. Ici, c'est
un Li-Po 3S 2P 3100 mAh largement dimensionné (en
fait, un seul suffirait)...
La trappe refermée. Le verrou est bien
sûr posé d'origine.
Seul petit reproche concernant l'allure générale
: l'avion est un peu trop haut sur pattes.
En piste !
Oublions les pistes en herbe ou même le lancement à
la main. Ce qu'il faut pour pouvoir décoller du sol de
façon efficace et réaliste, c'est une piste en
dur bien dégagée. Grâce à la roulette
de nez directrice, le taxiage au sol est facile et le contrôle
efficace pendant la mise des gaz. L'avion accélère
rapidement puis la vitesse se stabilise. Il faut maintenant
tirer sur la profondeur pour l'arracher du sol. La pente de
montée est réaliste, la puissance des turbines
suffisante. Les jambes de train un peu trop longue rappelle
qu'il s'agit bien d'un modèle réduit, sinon on
s'y croirait vraiment. Le pilotage 3 axes est recommandé
dans certaines phases, mais n'est pas totalement indispensable.
Il faut éviter les ordres brusques, et éviter
de secouer l'avion. L'aile montre sa souplesse, elle ne résisterait
sans doute pas à quelques figures bien musclées,
mais la boucle et le tonneau passent sans problème.
Les toutch and go sont un vrai plaisir grâce au train
amorti, et l'atterrissage se fait sans rebond.
Caractéristiques
Envergure : 139 cm
Longueur : 149 cm
Corde emplanture : 34 cm
Corde saumon : 10 cm
Surface : 32,6dm²
Poids : 1500 à 1600 g
(le modèle présenté ici pèse
1644 g avec 2 packs Li-Po 3S 3100 mAh.
964 g pour le fuselage complet et les 2 batteries, 680 g
pour l'aile équipée.)
Moteur : Outrunner 2200-9-3500.
Radio : 4 channels
Le décor (sans les
autocollants NPM...) est posé d'origine. Il s'inspire
de celui des avions de la compagine Delta.
La voltige de base est possible, mais elle n'offre
aucun intérêt.
L'aile montre une certaine souplesse si on secoue
un peu trop l'avion.
Grâce au train amorti, les atterrissages
sont un plaisir de douceur.
Passage à l'anglaise pas très réaliste,
au-dessus de la belle piste de l'AMCY. (Merci pour l'accueil.)
Aïe, ça surprend
quand une jambe de train se détache au décollage.
Le fabricant avait été un peu trop économe
sur la colle. Seul le dessous de la turbine a été
légèrement rapé.
Des vidéos
comme celle ci-dessous sont visibles sur RC-Kaloula.com
Ici, le
liner est suivi par un autre modèle équipé
d'une caméra embarquée. Vraiment sympa !