Avis de coup de
vent !
Par Pierre Alban
Toujours précurseur dans le
domaine des modèles en mousse, Multiplex laisse les planeurs
tranquille (Easyglider, Cularis) pour innover avec le premier
modèle mousse de "hotliner", une catégorie plus
"adrénaline" que "Zen", comme le sont les précurseurs.
Bien plus compact, le petit dernier est un nerveux.
Pour qui ? Pour quoi faire ? Pour quelles perfo ?
Découvrons ensemble cette curiosité, qui, au final,
sans offrir tout à fait les perfo d'un 60 inch tout plastique,
permet tout de même de bien s'amuser à bon compte.
A déguster sans modération avec ou sans motorisation.
Me voilà donc en possession d'une jolie
petite boîte. Sans gober le discours de mon revendeur
qui d'après la vidéo Multiplex laisserait à
penser que l'engin flirterait avec les 200 km/h (ben voyons...),
c'est quand même intrigué que je découvre
ce joli petit kit. Un petit tour sur la toile avec le mot-clé
"Blizzard" avant d'attaquer le kit, pour voir, laisse à
penser que je viens d'acquérir une grosse chose molle
qui pue ! Et allez donc ! Les deux extrêmes !
Fort de ces belles démonstrations d'incompétences,
je me décide à faire confiance à ceux qui
savent de quoi ils parlent, à savoir les concepteurs
ainsi que la notice de montage très bien faite.
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Le kit est presque complet. Il ne manque que le
cône spécifique, dommage. |
Il est indispensable de reprendre par ponçage
tous les bords d'attaque |
Découverte du kit
Toujours très bien emballés, les kit Multiplex
sont un plaisir à découvrir. Une surprise m'attend
: la matière n'est plus du tout la même même
que sur les kits précédents. Ici la mousse est
beaucoup plus compacte et l'état de surface est aussi
bien meilleur... On dirait que l'on cherche à améliorer
la traînée ! Les deux petites demi-ailes sont vite
inspectées de près. Déjà ça
pèse bien plus dans la main et encore il n'y a aucun
renfort pour l'instant. Ces derniers sont très nombreux.
Les principaux avec deux grandes clés carbone de section
rectangulaire ne souffrent pas la médiocrité.
Ensuite des joncs de fibres sont à coller, telles des
plumes, un peu partout sur l'aile et le fuselage. Il y a un
rouleau 8,50 m de jonc de fibre à disposer en petits
bouts pour renforcer la cellule, qui de fait est "béton"
comme vous le verrez dans les essais en vol et... en crash test
! On note aussi une sorte de manchon en plastique bleu (qualité
"impétable") venant recouvrir tout l'avant du fuso et
servant aussi de couple moteur.
Deux belles platines en plastique viennent également
reprendre les effort au niveau des ailes. Elles accueillent
aussi les prises pour connecter automatiquement les servos d'ailerons.
Comme pour l'avant, un manchon vient accueillir à l'arrière
du fuso le stab papillon.
Tout cela respire la bonne conception, pour un poids au final
somme toute modéré.
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Gabriel nous montre la différence de taille
entre l'Easyglider de son père et le Blizzard de
l'auteur. L'un est un modèle de début, l'autre
requiert certaines compétences. |
On trouvera dans le kit le nez pour la version
planeur pur, mais pas le cône ventilé, pourtant
bien utile (il fait partie du kit de motorisation complet).
C'est un peu dommage. |
Assemblage
Comme dit plus haut, les concepteurs n'ont pas fait dans le
bricolage et vous pouvez suivre au doigt et à l'œil
la notice. Très bien faite d'ailleurs, je ne vais pas
y revenir.
Autre avantage de cette nouvelle matière : plus besoin
d'accélérateur à cyano pour les collages
! Une cyano tout ce qu'il a de plus standard convient et colle
très bien sans aide. Pour tous les collages, j'ai protégé
mes mains avec des gants en plastiques de bricolage. Cela évite
aussi de salir le modèle avec nos mains pleines de doigts
(!). Ensuite pour lisser la cyano sur les joncs de fibres, c'est
super pratique, les gants en plastique.
Il va falloir décider si on met un ou deux servos à
l'arrière du fuso, pour les empennages. Autrement dit
: avec ou sans dérive ? Les 4 voies de mon récepteur
Corona m'imposent de ne mettre qu'un unique servo. Néanmoins,
j'ai quand même passé le fil pour l'avenir, au
cas où je voudrais installer un second servo à
l'arrière. Cette opération n'étant plus
possible ensuite, autant prévoir. Ne restera plus qu'à
inciser la peau recouvrant le logement du second servo pour
l'implanter.
Important : seule lacune de la notice, nulle part n'est fait
mention de l'état de surface des bords d'attaque (aile
et stab). Il est bien évident que si vous les laissez
bruts de kit, avec la "dentelle" de démoulage, vous allez
vous retrouver avec des bords d'attaque pointus ! C'est très
fun, remarquez, surtout pour les déclenchés !
Un rapide petit ponçage des bords d'attaque que l'on
arrondira légèrement permet d'obtenir une forme
plus conventionnelle. N'oubliez pas de traiter aussi les stabs.
Ainsi, aucun comportement sauvage n'est à redouter du
Blizzard. C'est peut-être cette étape (logique)
qui a entraîné chez certains une mauvaise appréciation.
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L'empennage peut recevoir un ou deux servos. |
La prise d'ailerons se raccorde au montage de
l'aile. |
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Avec ses deux grands longerons carbone de section
rectangulaire et les multiple renforts en jonc de fibre
de verre, l'aile du Blizzard est très solide. |
Très fun en planeur pur, le Blizzard se
doit d'être motorisé pour livrer sa quintessence
en virevoltant longtemps. |
Ensuite se pose la question de le motoriser
ou non. Pour ma part, je me permets de vous encourager vivement
à le motoriser, même raisonnablement, ce que j'ai
fait. Le Blizzard est un parfait compagnon de jeu à sortir
partout. Ne pas le motoriser lui retirerait la majorité
de son attrait, tant il est sympa en électrique.
Je l'ai équipé avec ce que j'avais en stock et
j'en suis très content. Un Mini-Cyclon CPLR de feu notre
fabriquant français, un contrôleur 15 A, un lipo
3S, une hélice 9"x6" et un cône de 40
axe de 3,2 mm. Ca monte rapidement les 820 g du bazarà
30° avec une bonne vitesse. C'est cool et honnêtement
il n'y a pas besoin de plus. Ce moteur étant tout petit
et léger je n'ai pas eu besoin d'utiliser le lest fourni
à mettre sous les stabs. Le lipo est même placé
en avant, et pourtant j'ai utilisé un 2000 mAh alors
qu'un 1300 aurait largement suffit. Jugez plutôt : la
consommation est de 13 A au sol. 820g en électrique pour
un poids annoncé en planeur pur à 750 g, il n'y
a vraiment pas de quoi faire la fine bouche. Si vous avez eu
un Easyglider Pro, un Arcus ou Elektro Junior S, vous pouvez
tout à fait récupérer la motorisation complète
pour le Blizzard. Noter que la propulsion de l'Easyglider standard
n'est pas adaptée. Des sorties d'air chaud sont prévues
mais pas d'entrées d'air. Il faudra prévoir un
cône avec ventilation interne. N'en ayant pas trouvé
sur le moment, je me suis contenté, juste pour les premiers
vols, de laisser un jour entre le cône et l'avant du fuso.
C'est mieux que rien... (on y croit !). J'ai ensuite trouvé
le cône spécial du Blizzard, permettant une ventilation
du moteur, mais franchement je trouve qu'il pourrait au moins
faire partie du kit. Ca fait pingre quand même. A ce sujet,
pour le prix du kit on pourrait aussi avoir un petit moteur
brushless comme sur l'Elektro Junior S Graupner. Enfin bref,
en 3 soirées maxi votre Blizzard sera prêt au vol,
ça c'est magique.
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L'auteur a préféré
rester dans le domaine de la légereté, mais
avec d'autres motorisations on pourra monter à la
verticale et faire des bases ou bien même s'entrainer
au vol des racers ! Tout un programme que la structure du
Blizzard est capable d'encaisser sans broncher ! |
Un planeur qui décoiffe
Bon, entendons-nous tout de suite, c'est un truc en mousse dont
on parle. Ce n'est pas un véritable 60 inch en fibre
style Prodij ou Scorpion 2 dont la finition permet une plage
de vitesse bien plus importante. Le prix n'est pas le même.
Le blizzard est une machine rustique apte à supporter
tous les outrages et toutes les "coucougneries" pour
se défouler.
Les premiers vols ont eu lieu à 2.400 m d'altitude sur
une crête, en présence des amis Réunionnais
venus en métropole pour le jumelage de leur Club avec
celui d'Eauze (Salut les amis !). Ils ont pu apprécier
de quelle façon on teste les planeurs par chez nous !
Un piqué vertical de 200 mètres et ensuite on
met tout dans les coins. Le "WOW !!!" de nos amis vous laisse
imaginer de la violence de la réaction du Blizzard qui
part aussitôt en déclenché, mais reste en
un seul morceau... eh si... Bon, ça c'est fait. En vol,
il ne pétera pas !
Quoi ? Qu'entends-je ? C'est complètement débile
comme test ? Euh... oui, c'est exact. Mais c'est fait pour déconner
un bazard en mousse, alors on va pas se priver ! Dans le même
style, les débattements de la notice sont sûrement
très bien (!) mais j'ai mis un peu plus, et au second
vol je l'ai ai encore augmenté...
Attendez, le téléphone sonne : "Ah, salut Laurent...
Oui, c'est un site sérieux, les jivaros... oui, oui,
je me calme... Oui, Chef, bien Chef !" Ou-là ! Pas content
le webmaster, on aurait dit ma femme... lol ! (NDLR : Même
pas vrai ! J'aime bien ce style d'écriture mais également
de pilotage, et tu le sais... Et bien le bonjour à Madame...)
Je disais donc qu'en spirale le Blizzard est un planeur agréable,
même si sa vitesse de vol est sans commune mesure avec
un Easyglider. Le planeur ne décroche pas comme un sauvage,
malgré l'air bien moins porteur de la haute montagne.
(Ca va Laurent, comme ça ?) (NLDR : Gloups !)
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Avec sa finesse relativement bonne,
le blizzard enchaine les prises de badin et les figures
acrobatiques. Certaines peuvent être osées,
le planeur encaisse. Au pire, il est facilement réparable. |
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Le Blizzard est le planeur mousse des modélistes
non-débutant. Enfin un bazar tout terrain pour nous ! |
Une petite housse pour canne à pêche
permet d'emmener le planeur partout, facilement. |
Ce n'est pas pour autant un planeur de début.
ça non ! Il est vif et rapide (au cas où vous
en doutiez). Il faut le laisser voler sans chercher à
le ralentir (on peut toujours chercher !) et la finesse devient
assez bonne. Sans être indispensable, l'usage de la dérive
améliorerait un peu les choses pour serrer (un peu plus)
les pompes. Je pallie l'absence de dérive par une dérive
virtuelle, c'est-à-dire que le manche de gauche actionne
juste un aileron qui ne fait que se lever, l'autre ne se baissant
pas. Comme un différentiel à 100% si vous voulez.
C'est un palliatif. Si vous pouvez, équipez-le en 3 axes,
c'est pas plus mal, mais loin d'être indispensable. Mais
je rappelle que l'on n'achète pas ce genre de modèle
pour enrouler, il est bien plus sympa pour faire le zouave,
où là aussi, c'est vrai, la dérive sera
un petit plus (pour les renversements). En acrobatie, le Blizzard
est vraiment sympa, avec un goût prononcé pour
le vol dos et les déclenchés, le tout bien entendu
exécuté toujours plus bas ! Le centrage de départ
est une bonne base, je l'ai reculé un peu par la suite,
le planeur le supportant bien et devenant même bien plus
agréable sur le dos. Il faut alors très peu pousser
et le modèle tient très bien dans cette position.
Là, on peut d'ailleurs mettre le moteur sans aucun couple
néfaste, même à "basse" vitesse. La vitesse,
parlons en. Le Blizzard n'est pas capable de se ralentir autant
qu'un 60 inch tout plastique ni à l'inverse de voler
aussi vite. Après 100 mètres de piqué,
il n'accélère plus, mais il faut voir aussi que
je voyage léger. Plus lourd, ça irait mieux. Mais
franchement c'est suffisant pour de la mousse et il est reste
relativement polyvalent tout en restant toujours plaisant à
piloter. Quelques millimètres d'ailerons vers les bas
améliorent un poil le taux de chute pour gratter et la
vitesse diminue un tout petit peu. Le décrochage n'est
pas spécialement méchant, sauf grosse erreur de
pilotage (voir crash test), à condition comme dit plus
haut de bien ébarber les bords d'attaque. Relevés
un pouillème de chouilla, les ailerons apportent peu
en vitesse, ni au vol dos qui de toute façon n'a pas
besoin d'aide. On pourra néanmoins programmer un peu
de snap flap comme le suggère la notice qui donne toutes
les valeurs. Relevés en AF, les ailerons permettent d'atterrir
sans effacer tout le terrain. Un léger couple cabreur
peut se contrer à la programmation (voir notice) sans
que cela ne soit absolument nécéssaire.
Crash
test
Malgré mes effort je n'ai pas réussi à
en venir à bout en vol, n'ayant pas le courage
nécessaire pour le planter (je l'aurai...je l'aurai
!). J'ai donc confié les manches à un ami,
qui a juste une petite expérience de son Easyglider.
Je me suis dit qu'il avait une chance sur deux de le planter... |
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Ca n'a pas loupé
! Toujours est-il qu'au cours de la montée à
même pas 50 mètres, mon pilote me coupe le
moteur nez haut et me décroche donc le Blizzard.
Le temps de dire ouf, je ne sais pas comment il a fait
au juste, mais je vois le Blizzard disparaître dans
un chantier avec un énorme bang ! qui nous parvient
à retardement. Le planeur git dans des gravats,
le Lipo éjecté (il sera mis en quarantaine
quelques temps par sécurité), l'aile a arraché
son support avec le haut du fuso car les vis nylon n'on
pas fait fusible. L'avant du fuso a une ou deux fissures
et les gouvernes de stab sont arrachées. L'aile
à juste une petit pet de rien du tout sur le bord
d'attaque. Le copain est catastrophé de sa maladresse.
Je le rassure, c'est de la mousse ! D'ailleurs le soir
même on ne verra presque plus rien. J'ai tout recollé
à la cyano, il n'y a aucune déformation
et l'aspect du neuf est quasiment préservé.
D’ailleurs toutes les photos ont été
prises après le crash. Pour les volets de stab
arrachés, j’ai fait l’idiot pour voir,
et j'ai recollé à la cyano tel quel ! Je
n'y croyais pas mais après un bon rodage à
la main, ça marche comme avant ! Vraiment super
cette matière. Par contre, fort de l'expérience
de ce crash, je conseillerais au plus pessimiste (!) d'affaiblir
les vis nylon en les perçant dans la longueur avec
un forêt de 1,5 mm afin qu'elle jouent le rôle
de fusibles et n'arrachent pas tout en cas de méchant
plantage.
Maintenant que mon Blizzard est rodé, je n'hésite
donc pas à enchaîner les passages dos de
plus en plus bas dans la garrigue ! Au pire je pourrais
racheter une aile ou un fuso en pièce détachée,
c'est pas bien méchant, mais j'en atteste : c'est
solide et ça se répare super bien. Je dis
ça, mais je n'ai pas le cœur de le planter...
tout seul ! |
Conclusion
Premier planeur mousse au vol vif et turbulent, le Blizzard
est une réussite Il s'adresse enfin aux modélistes
confirmés ou à ceux qui souhaitent se perfectionner.
C'est une bonne machine, très robuste, facile à
réparer, prête à voler partout par tous
les temps. Léger, ce n'est pas un missile destiné
à descendre aussi vite qu'il est monté (il peut
le faire), il est au contraire capable de satisfaire les planeuristes
(confirmés). Une bonne petite machine à emmener
partout avec soi, qui se satisfera pour atterrir de n'importe
quel terrain, voir d'un buisson ! Un tournevis pour fixer l'aile
et c'est parti pour le grand cirque autour de soi. Moi j'adore.
D'ailleurs je vole beaucoup avec, c'est un signe.
J'ai volé conjointement en pente avec des vrais 60 inch
et au final, le Blizzard n'est pas si ridicule. Il faut couper
un peu les trajectoires pour les suivre, ok, ok, mais moi j'ai
le moteur en cas de pétole, et surtout je ne me fais
pas de soucis pour atterrir n'importe où, et le prix
est sans commune mesure. En fait, le Blizzard ne vient pas en
concurrence de ces machines magnifiques, mais en complément,
pour voler partout sans stress.
Merci à Olivier et ses enfants pour leur aide pour
les photos.
Les
+
- Qualité
du kit et des accessoires.
- Bonne conception
d'ensemble.
- Qualités
de vol dynamiques et
très plaisantes.
- Solidité
de la structure.
- Facilité
de réparation.
- Finition améliorée.
|
Les
-
- Pour ce prix,
on aimerait trouver
le moteur dans le kit.
- Pas de cône
moteur dans le kit
- Déco
pas bien belle.
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Caractéristiques
techniques
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Nom : Blizzard
Marque : Multiplex
Envergure : 138 cm
Longueur : 91 cm
Surface : 15,8 dm²
Masse : à partir de 820 g en électrique
(Masse en planeur pur : 750 g)
Charge alaire : 52 g/dm² |
Moteur : Mini-Cyclon CPLR
Hélice : 9"x6"
Batterie : 3S 2.000 mAh
Radio : 2 à 5 voies |
Blizzard
Turbo
J'ai configuré mon Blizzard pour un usage loisir,
c'est-à-dire que j'ai préféré
miser sur la légereté afin de rendre l'animal
le plus polyvalent possible. Donc il monte selon une trajectoire
tendue de 30° et il offre de bonnes qualités
de planeur et de voltigeur. A l'opposé, on peut
lui demander de monter comme une fusée et de descendre
en faisant des bases, ou bien même de voler comme
un racer. Tout est une question de motorisation et de
poids, la structure étant capable d'encaisser sans
broncher des traitements bien plus "hard" que le mien.
J'ai ainsi rencontré un Blizzard avec une motorisation
de malade, mesuré parait-il à 180 km/h.
j'ai vu son pilote voler moteur à fond et tirer
dessus comme une brute, façon course de racer.
La cellule tient le coup malgré pas mal de crash
et un usage intensif. Je me suis empressé de noter
la motorisation car il me faudra un autre Blizzard ainsi
équipé. Ca envoie grave ! Trop bien !
Un petit monstre très sympa. A chacun son Blizzard
!
Dans ce cas, le moteur est un Turnigy
35-36 A 1450 kv, avec une hélice 8"x6"
et un lipo 3S 2100 mAh.
A noter que j'ai trouvé au Décath. une petite
housse de canne à pêche, pour quelques euros,
on dirait qu'elle est faite pour le Blizzard ! Elle est
rouge et beige et porte l'inscription 4x4 sur un côté.
Parfait pour le transporter partout. |
Contacter l'auteur : pierre@jivaro-models.org
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