La gamme des hélicoptères Blade
de chez E-Flite ne cesse de s’étoffer. Après les birotors
coaxiaux accompagnés de cellules plus classiques de toutes tailles,
flybarless et autres machines de voltige, c’est maintenant un minuscule
quadricoptère qui fait son apparition : le Blade mQX. Derrière
cette étrange désignation se cache une redoutable petite
machine capable de voler dans pratiquement toutes les pièces de
la maison ou bien de façon beaucoup plus tonique en extérieur.
Ne pas se fier aux apparences, sa taille minuscule ne limite en rien ses
évolutions.
Quadricoptère Blade mQX E-Flite
en vol à l'extérieur, dans un petit vent et par -6°.
Passages et flips latéraux, avec une caméra Key Chain
embarquée.
Caractéristiques
Blade mQX
Prix TTC indicatif : 149 € en RTF
119 € en B&F
Marque : E-Flite
Caractéristiques
Diamètre rotor : 135 mm
Longueur (sans compter les hélices) : 18 cm
Largeur (sans compter les hélices) : 18 cm
Pales : en plastique, profil creux
Masse : 76 g
Equipements fournis
Emetteur (RTF) : 2,4 GHz
Récepteur : Tout en un avec module AS3X
Moteurs : à balais de 8 ,5 mm de diamètre (x4)
Pack propulsion : 1S Lipo 500 mAh
Réglages
Mode « petits débattements » en intérieur
Mode « grands débattements » en extérieur
Le Blade mQX est un quadrirotor
ultra léger, adapté au vol en intérieur comme
en extérieur où il démontre ses capacités
étonnantes.
Deux modes de vol sont possibles :
en « X » avec deux hélices vers l’avant,
ou bien en « + » avec une seule.
E-Flite
met le paquet
C'est classique chez E-Flite : un carton décoré
dotée d’une poignée de transport enveloppe une caisse
en polystyrène protégeant parfaitement le modèle
et ses accessoires. Dedans, tout y est : le quad est totalement assemblé,
carénage en place et hélices vissées sur leur axe.
Le modèle trouve
sa place tout monté dans sa caisse de transport, avec son
émetteur en 2,4 GHz, son chargeur 220 V et ses batteries.
Ceux qui ont opté pour la version «prêt à
voler» disposeront du petit émetteur 2.4 GHz livré
avec son jeu de 4 piles. Les autres qui possèdent d’un
émetteur compatible DSM2 ou DSMX préféreront opter
pour la version B&F qui offrira semble-t-il encore plus de précision
aux commandes. Un chargeur et son adaptateur secteur sont également
fournis, ce qui est bien plus pratique que le chargeur à piles
livré avec les plus petits modèles de chez E-Flite. D’ailleurs,
ce chargeur limité aux batteries de un élément
(3,7 V) dispose cependant de plusieurs sorties, échelonnées
de 100 à 700 mAh, et pourra donc être utilisé pour
la charge de batteries plus petites. Celle de notre Blade mQX a une
capacité de 500 mAh et la notice conseille de la brancher sur
la sortie 700 mAh pour une charge semi-rapide à un peu plus de
1C. Cette batterie dispose d’une prise BEC plus adaptée
que celle microscopique du birotor Blade MCP par exemple car la consommation
des 4 moteurs est plus importante. Pas de souci, un cordon adaptateur
est également livré.
Afin de parer aux premières pannes, on trouve encore dans la
boîte 4 hélices de secours et le tournevis adapté
aux petites vis qui les maintiennent sur les axes.
Il n’y a donc rien à ajouter, hormis une ou deux batteries
supplémentaires si on souhaite enchaîner les vols.
L'unique élément Lipo de 500
mAh alimente la carte électronique et les 4 moteurs. Un cordon
adaptateur est livré avec le chargeur.
Le chargeur 220 V permet de charger des batteries Lipo
de un élément comprises entre 100 et 700 mAh, il servira
donc également pour d’autres modèles de la marque.
Le Blade mQX est lilliputien. L’écart
entre deux moteurs est de 15 cm, et le poids en ordre de vol de
seulement 76 g.
Le
Blade mQX de plus près
Le châssis de notre quad est composé d’une croix
en profilé carbone carré de 3 mm fixée sur un cadre
en plastique noir. Ce cadre supporte une carte électronique ultra
complète puisqu’elle intègre le récepteur,
les 4 variateurs mixés et le gyroscope électronique 3
axes AS3X cher à E-Flite, qui stabilise le quad sur 3 axes, facilitant
le pilotage. Aucun réglage ne sera possible, mais c’est
inutile puisque tout fonctionne très bien du premier coup. Sa
face supérieure est parsemée de CMS finalement peu nombreux
au vu des nombreuses fonctions offertes. De minuscules fils émaillés
partent par paire dans chacun des bras pour alimenter les moteurs. Un
repère visuel permet d’indiquer le sens du vol, pour une
configuration en « X » ou en « + ». Par défaut,
c’est le mode en X qui est programmé. Il faudra jouer avec
le manche de gauche durant la procédure de « binding »
pour changer de mode.
Une prise BEC part de cette platine, et permettra de raccorder l’élément
Lipo de 1 élément 500 mAh au format spécifique,
qui se glisse dans un logement prévu sous le châssis. Il
suffit donc de retourner le quad pour le débrancher et échanger
la batterie.
Un habillage en lexan très résistant malgré sa
fine épaisseur vient se glisser sur les tubes en carbone, sans
nécessiter la moindre vis. Il est percé pour se monter
quelle que soit la configuration et est très facilement amovible.
La carte électronique avec ses microprocesseurs
est fixée au centre du châssis. Elle inclue le récepteur,
4 variateurs, les mixages et le système de stabilisation
AS3X. Les petites flèches indiquent où se trouve l’avant.
La prise BEC semble énorme…
Le carénage en Lexan se retire très
facilement du châssis pour dévoiler la carte ou changer
de position suivant la configuration de vol.
Le carénage est percé et fendu
aux emplacements des bras du châssis. Il suffit de tirer doucement
dessus pour l’enlever.
Aux extrémités des bras, une
astucieuse pièce en plastique supporte l’axe du réducteur,
le petit moteur et fait office de patin atterrissage. Les hélices
sont maintenues sur l’axe par une vis transversale.
Les hélices sont
entrainées par un réducteur en plastique, l’axe
est monté sur roulements. Le patin d’atterrissage
enveloppe l’engrenage et le protège efficacement.
L’élément Lipo se glisse
dans son support sous le châssis. On le pousse jusqu’à
la butée en plastique pour respecter l’équilibrage
du modèle.
Un petit moteur à balais de 8,5 mm de diamètre
est monté à l’extrémité de chaque
bras, tête en bas, afin d’entrainer un réducteur
à pignons. Un axe en carbone monté sur roulements reçoit
l’hélice de 13,5 cm de diamètre moulée en
plastique fin et souple qui encaisse bien les chocs.
Pour contrer le couple des moteurs, deux d’entre eux diamétralement
opposés tournent en sens inverse par rapport aux deux autres
et utilisent donc des hélices contrarotatives.
Deux hélices blanches à l’avant
: le Blade vole en «X». C’est le mode proposé
par défaut, le plus remuant.
Carénage dans l’axe de la croix, une seule
hélice blanche à l’avant : le Blade est ici
en configuration «+». Le vol est moins déroutant
pour un pilote habitué aux avions.
Dans la configuration « X », deux hélices blanches
sont placées à l’avant. Dans celle en « +
», il faut remplacer l’une d’elle par une autre noire
en retirant la petite vis fixée sur l’axe. La différence
de teinte des hélices est très utile pour l’identification
visuelle en vol.
A noter que E-Flite qui a le sens des affaires propose en pièces
détachées des lots de 2 hélices identiques et non
pas symétriques. Comme elles sont toutes les 4 différentes,
il faut donc en acheter une et ranger l’autre au placard tant
qu’on n’aura pas cassé la même. Elles encaissent
heureusement assez bien les chocs.
Les supports moteurs forment aussi de robustes pieds, bien pensés
puisqu’ils protègent très efficacement les engrenages,
tout en restant légers.
L’entraxe entre chaque moteur est d’à peine plus
de 15 cm. L’envergure totale en comptant les hélices est
de 29 cm. Le Blade mQX est donc une machine très compacte et
ultra légère pesant seulement 76 g en ordre de vol.
Terrains
de vol
Après charge de l’accu et appairage de la radio (procédure
qu’on ne fait que lors de la première mise en route, sauf
si on souhaite changer de configuration), le Blade mQX est déjà
prêt à prendre l’air. Son espace de vol s’étend
de la pièce de 15 m² au terrain de football. Si on commence
par voler en intérieur, il vaut mieux passer en petits débattements.
Pour cela, il suffit d’appuyer quelques secondes sur le manche de
droite. La led rouge de l’émetteur se met alors à
clignoter, confirmant que le changement est effectif.
Une fois trimé correctement, le Blade
mQX peut rester en vol stabilisé durant plusieurs secondes.
Il est préférable de mettre suffisamment de puissance pour
s’élever à une trentaine de centimètres du
sol afin d’éviter les turbulences dues aux quatre petits
ventilateurs, surtout en intérieur ou au-dessus d’obstacles.
Si nécessaire, on règle les trims pour que le modèle
soit le plus stable possible sur tous les axes. Avec à peine plus
du tiers de la course de la commande moteurs, le quad se maintient en
stationnaire et on arrive à lâcher les commandes durant quelques
secondes. La stabilité est donc assez exceptionnelle.
En grands débattements (programmés par défaut), il
faut être très doux sur les manches sinon il ne sera pas
facile de se promener dans les couloirs ou d’atterrir sur une chaise
comme on peut le faire avec un birotor par exemple. Pas d’inquiétude
en cas de choc avec les murs ou autres obstacles. Si le Blade n’est
pas totalement déséquilibré, il continue son vol
après une touchette, l’AS3X jouant son rôle de stabilisateur.
On entend d’ailleurs très bien les changements de régime
des moteurs. Si par contre le choc a été plus violent, il
suffit de couper les gaz et d’aller ramasser la machine. Il est
pratiquement impossible de casser quoi que ce soit, même une hélice.
En jouant sur les différents axes, on constate la réactivité
très importante, y compris en lacet. Le quad se cale précisément
sur l’axe qu’on lui a donné. Il est cependant très
vif et ne demande qu’à bondir, mais pour cela il faut plus
d’espace.
Il est préférable de passer
en petits débattements lorsqu’on vole dans la maison.
Une pièce de 15 m² offre le volume minimum. Avec le
double, on commence à s’amuser.
A l’extérieur, les 76 g sont sensibles au vent, mais
pas autant qu’on aurait pu le penser. Les ordres très mordants
permettent de corriger l’assiette sans attente. En inclinant le
modèle et en mettant les watts, le ventilateur se transforme
en bête de course capable d’accélérer très
franchement et il faut être prudent car il devient vite minuscule.
Les hélices blanches offrent une bonne visibilité qui
permet de corriger pour mettre l’avant dans le sens du vol et
piloter 3 axes. Même si ça n’est pas indispensable,
c’est plus pratique pour enchaîner les figures ou contourner
les obstacles comme les troncs d’arbre par exemple, avec un pilotage
qui s’apparente plus à un avion. On peut s’amuser
à frôler le bitume sur des dizaines de mètres en
effet de sol, le quad semble reposer sur un coussin d’air.
En prenant un peu de hauteur, on passe même quelques figures de
voltige : flips avant, arrière ou latéraux, c’est
génial et plutôt inattendu. On stabilise le modèle
avec l’avant face au vent puis on bascule le manche de «
profondeur » ou « d’aileron » en buttée,
en mettant les gaz à fond. Le modèle effectue alors une
boucle allongée qui accélère beaucoup dans la descente,
avant de se remettre à plat dans le souffle des hélices.
Le module AS3X prouve son efficacité indiscutable lors des remises
à plat. Durant les premières tentatives, un pilote d’avion
peut être un peu dérouté, ayant le mauvais réflexe
de couper les gaz lorsque le modèle se retrouve sur le dos. C’est
surtout ce qu’il ne faut pas faire puisqu’il n’y a
pas de gouvernes, et que seul le souffle des moteurs agit sur les trajectoires.
Il m’est arrivé la première fois de voir le quad
chuter d’une dizaine de mètres sur le dos, jusqu’au
sol. Là, la faible inertie des petits modèles est gage
de robustesse. Pas une égratignure malgré le choc ; le
carénage s’était même détaché
! On remet le modèle à plat, on vérifie que tout
fonctionne et on repart. Parfois, un moteur sort de son support et remonte
de quelques millimètres après un choc violent. Il suffit
de le repousser dedans en s’assurant que les pignons ne forcent
pas.
Le looping est également possible et plus joli à voir
puisque le modèle perd moins d’altitude. En translation
rapide, on tire à fond la profondeur et mettant toute la puissance.
L’engin tourne sa boucle et repart aussi vite, dans la même
direction mais quelques mètres plus bas.
Les changements brusques de trajectoire sont également amusants.
La direction étant très efficace, on a l’impression
d’effectuer un demi-tour au frein à main…
Le Blade mQX peut bien sûr voler en
extérieur par temps calme. La petite radio porte au moins
à perte de vue même s’il vaut mieux ne pas trop
s’éloigner pour bien visualiser le modèle.
J’ai volé par temps froid (-6°) et la batterie ne
semble même pas souffrir puisqu’un vol tonique alternant
figures de voltiges et passages à vive allure dure jusqu’à
11 minutes.
En fin de batterie, le Blade ne tient plus en l’air et se pose
à plat sans qu’un moteur ne s’arrête avant
les autres.
A noter qu’en cas de coupure de l’émetteur, l’alimentation
de l’hélico s’arrête également de façon
très progressive puisque le régime moteur diminue après
3 secondes et les moteurs s’arrêtent après une dizaine
de secondes. En intérieur, je me suis amusé plusieurs
fois à couper l’émetteur et à regarder le
quad se poser tout seul bien à plat, après parfois un
léger rebond. Si on rallume l’émetteur, on récupère
le signal aussitôt. Avec beaucoup de hauteur, ça se passera
sans doute moins bien, mais ce sera préférable plutôt
que de regarder le quad bien stabilisé disparaître au zénith.
Expérience vécue par un modéliste, avec un autre
modèle dont le failsafe n’était pas réglé,
et qui tourne peut-être toujours en orbite à l’heure
actuelle…
La configuration en « + » est un peu moins déroutante
au départ pour un pilote avion, avec un seul moteur devant. Le
modèle est cependant moins vif et le carénage se trouve
un peu dans le flux des hélices avant et arrière, ce qui
doit jouer sur l’autonomie. Ca sera suivant les habitudes de chacun,
mais on se fait très vite au pilotage en « X » plus
réactif.
De plus, le mode de pilotage en X dégage bien l’avant,
et sur un sol bien lisse, on peut également se détendre
en effectuant de belles glissades contrôlées, en appui
sur les patins à l’avant, façon patinage artistique.
Difficile de le croire,
et pourtant cette petite machine est acrobatique : loopings, flips
avant, arrière, latéraux sont possibles à
partir d’une dizaine de mètres d’altitude.
Silence,
on filme…
La puissance disponible est telle qu’on
peut facilement embarquer une petite caméra. J’ai
installé une KeyChain de 17 g avec une bande de velcro
entourant le support de la batterie, au centre de gravité.
Il faut un peu plus de puissance pour s’envoler et le comportement
général n’est qu’à peine modifié
malgré la charge supplémentaire qui représente
20% du poids du modèle. Il faudrait un grand angle pour
avoir une image qui remue un peu moins, mais le résultat
est déjà satisfaisant, surtout durant les figures
de voltige.
Certains commencent même à équiper le Blade
mQX pour le vol en immersion, en y ajoutant une minuscule caméra
et son émetteur. Il n'a donc pas fini de nous étonner.
Une petite caméra KeyChain
de 17 g fixée au Velcro peut être ajoutée
sous le châssis sans que l’embonpoint ne vienne trop
altérer les performances. La vidéo est
ici.
Moteurs fragiles…
Les petits moteurs à balais sont malheureusement très
fragiles et c’est réellement le seul point faible
de cette petite machine. Après 25 vols environs (mais
seulement une dizaine pour d’autres possesseurs de Blade
moins chanceux), un moteur donnera sans doute ses premiers signes
de faiblesse en refusant de démarrer avec les autres.
On le lance alors à la main en tournant l’hélice.
Ca permet encore d’effectuer quelques vols jusqu’au
moment où il aura totalement rendu l’âme.
Les autres ne tarderont pas à suivre le même chemin.
Ces moteurs sont disponibles en pièces détachées,
comme tous les autres éléments composant ce quadricoptère,
mais à plus de 12 € pièce, ils ne sont pas
bon marché, surtout qu’ils ne vivront pas plus
longtemps après avoir été remplacés
que ceux d’origine.
Les moteurs qui ont une durée
de vie assez courte peuvent être remplacés
facilement sans outil et sans soudure.
Il ne faut que quelques minutes pour remplacer le moteur défectueux,
il n’est même pas nécessaire de retirer l’hélice.
On tire sur le petit carénage en plastique qui le tient
en place. Ensuite, il suffit de le soulever de son logement,
de débrancher la minuscule prise et d’en remonter
un neuf prévu pour tourner dans la même direction,
en vérifiant le sens du branchement.
J’ignore si l’avance du moteur est réglée
d’usine ou pas mais les fils électriques sont de
couleurs différentes en fonction du sens de rotation
à droite ou à gauche. Si ça n’était
pas le cas, il suffirait de retourner la prise pour faire tourner
le moteur en sens inverse.
E-Flite doit faire un effort et corriger cette faiblesse sur
les moteurs. Sinon, les modélistes bricoleurs sauront
trouver d’autres sources. Du fait que les variateurs soient
intégrés à la carte, l'alternative de passer
aux brushless n’est cependant pas envisageable, dommage.
Les patins d’atterrissage en plastique et les bras en carbone
sont également enfichés en force et pourront être
remplacés sans outillage et sans avoir à effectuer
de soudure. Là encore, l’opération est rapide
et ne prendra que quelques minutes.
Adorable
moustique
Agréable en intérieur pour se détendre,
le Blade mQX dévoile ses capacités étonnantes à
ciel ouvert. Malgré son poids plume, il se défend dans le
vent de façon très honorable, et ses aptitudes à
la voltige le rendent encore plus attrayant pour un pilote confirmé.
Grâce au mode «petits débattements » offert sur
l’émetteur de base, à la robustesse de sa cellule
et bien sûr au système de stabilisation assistée,
il permettra également au novice en la matière de se lancer
sans crainte dans le quadricoptère. Hormis la fragilité
de ses moteurs, c’est un coup de maître réussi de la
part d’E-Flite.
Les
+
Stabilité
Robustesse
Aptitude à la voltige
Configuration en «+» et en
«X»
Compatibles avec les émetteurs
DSM2 et DSMX
Charge utile
Les
-
Moteurs trop fragiles
Prix de certaines pièces détachées
Après
plusieurs mois d'utilisation...
Le
point faible du Blade mQX est toujours le même,
à savoir la durée de vie plutôt limitée
de ses moteurs. On les change les uns après les
autres, à 12,90 € pièce...
Etant donné le nombre de modèles dérivés
qui sont arrivés depuis sur le marché, on
doit pouvoir trouver des tas de moteurs équivalents
sans doute beaucoup moins chers. A voir parmi les StarRunner,
Twister Quad, XF1, Quadri X, Spacecraft X-4, etc.
disponibles dans d'autres marques, dont seule la coque
semble avoir changé...
Les bras
en profilé carré de carbone finissent aussi
par se fendre. Ca n'a pas trop d'importance car le Blade
reste stable malgré la souplesse en torsion. Après
quelques retours au sol involontaires, ils peuvent casser,
et là, il faut bien les remplacer. Le prix de 8,90
€ pour deux poutres avec les câbles qui passent
à l'intérieur et les minuscules prises aux
extrémités est cette fois plus raisonnable.
Il faudra seulement être patient pour en obtenir,
c'est une denrée rare chez le fabricant...
Bras cassé au ras du châssis.
Il est également fendu sur toute sa longueur.
On commence par retirer la petite prise
qui relie le bras à la platine.
On retire ensuite le bras,
en tirant éventuellement sur le fil en même
temps.
Les bras sont vendus par
2, avec le câblage qui passe à l'intérieur
et les prises à chaque extrémité.
On retire le connecteur du côté
du moteur.
Retrait du bras côté
moteur.
On essaie de plier le câble à
peu près de la même façon.
Ne pas oublier de glisser
le carter pendant qu'une des extrémités
est encore libre.
Le bras est glissé dans son logement,
les câbles placés vers le haut pour passer
dans la goulotte.
Les prises sont reconnectées en
faisant coincider les repères de couleur.
On essaie de regouper les fils...
...pour qu'ils logent dans le petit carénage.
Ls fils sont glissés
dans la petite échancrure latérale prévue
sur le carénage.
L'autre extrémité du bras
est glissée dans la platine et plaçant
les fils toujours sur le dessus.
Pour terminer, on rebranche la petite
prise dans le bon sens.
La
coque en plastique thermoformée est robuste mais
elle a fini par se fendre en volant à l'extérieur
par temps froid. A 16,90 €, je n'ai pas souhaité
la remplacer. J'ai simplement maintenu les morceaux
avec des bandes de Blenderm posées par l'intérieur
pour obtenir quelque chose de suffisament discret. La
prochaine étape sera de confectionner une nouvelle
coque à partir d'un emballage d'ampoule électrique
par exemple. La forme ressemblera alors à la
Ladybird concurrente. Ou bien, j'irai voir du côté
des pièces détachées des autres
marques qui proposent de nombreux quadricoptère
similaires.
Les hélices
vraiment robustes encaissent bien les coups mais finissent
pas prendre du dièdre ou se fendre près
de l'axe. Le prix est cette fois tout à fait correct,
2,90 € le sachet de deux. Mais comme déjà
dit plus haut, elles sont vendues par deux de modèle
identique... et comme les 4 modèles sont différents,
il faudra acheter celui qui correspond. Le fabricant pourrait
quand même livrer un sachet de deux hélices
noires, un autre de deux blanches, avec l'une tournant
dans le sens horaire et l'autre dans le sens anti-horaire.
C'est ce qu'on appelle le business...
Lorsqu'une hélice est abîmée,
il ne faut pas hésiter à la remplacer.
Le petit tournevis livré permet de la desserrer.
Les bords d'attaque peuvent être
marqués mais c'est souvent à l'emplanture
que les hélices souffrent et se fendillent.
Bien repérer le trou sur l'axe
d'hélice.
Placer l'hélice sur l'axe en alignant
les trous.
Lorsque les trous coïncident,
remettre en place la petite vis.