100 m de haut avec un peu d'eau... Ca
ne manque pas d'air !
Présentation : Laurent Berlivet
Klima Raketen est un fabricant de moteurs fusées à
poudre pour l'astromodélisme (nous aurons l'occasion d'aborder
le sujet un de ces jours). Dernièrement, il a eu la bonne idée
de développer et d'ajouter un kit bien pensé pour fusées
à eau (et à air) dans son catalogue. Ce loisir de plein
air qui demande une mise en œuvre rapide permet d'initier les plus
jeunes et d'amuser les plus vieux...
avec son côté vraiment spectaculaire. Les consommables
ne coûtent presque rien puisqu'il suffit de quelques bouteilles
vides et d'un peu d'eau pour propulser ces fusées jusqu'à...
100 m de haut !
Petite séance
de tirs en plein cœur de l'hiver. Une journée de printemps
ou d'été serait préférable mais comme
on le voit sur cette vidéo, nos jeunes spationautes en
herbe, Lisa, Jérémy, Alice et Raphaël se sont
vraiment amusés.
Contenu du kit :
- Ogive en mousse pour bouteille d'environ 80 mm, contenance 1
à 2 litres
- Embout pour goulot de 28 mm de diamètre
- 3 ailettes et anneau de maintien
- Bague de fixation rapide pour anneau
- Ruban plastique auto-adhésif
- Trépied démontable
- Rampe de lancement inclinable avec embout pour pompe
- Gâchette de tir avec câble de 3 m
Un
kit très abordable
Le kit est vendu dans un blister transparent
qui comprend le nécessaire pour équiper une fusée
ainsi que la rampe de lancement et le système de départ.
Le prix est de 29,90 €, ce qui est très raisonnable.
Il faut cependant ajouter les frais de port depuis l'Allemagne car
il n'est pour le moment disponible qu'à cette adresse : Raketenmodellbau
Klima GmbH.
Tout y est. Il ne manque que la bouteille en PET (ou
PETG) pour former le corps de la fusée. La contenance
sera comprise entre 1 et 2 litres. Plus le volume est important,
plus la fusée ira haut car la quantité d'air comprimé
à l'intérieur sera plus importante.
Le système de largage est excellent. Composé d'un
pistolet avec une gâchette qui actionne un câble,
il libère l'embout de la fusée instantanément. Il faut encore ajouter une pompe à pied équipé
d'un manomètre car les bouteilles sont gonflées
à 7 bars.
La
fusée
Montage de la fusée. Un anneau comporte
3 saignées dans lesquelles il suffit de glisser les ailettes.
Le montage est à
la portée de tous. Aucun outil n'est nécessaire,
et il n'y a pas de collage non plus.
L'embout noir faisant office de tuyère se visse sur le
goulot de la bouteille. Le joint se glisse à l'intérieur.
Attention à ne pas l'égarer, même s'il tient
bien en place.
Cet anneau se visse sur
le goulot de la bouteille. Il permet de coincer facilement le
support des ailettes ou d'accéder au remplissage.
Cet anneau se visse sur
le goulot de la bouteille. Il permet de coincer facilement le
support des ailettes ou d'accéder au remplissage.
On glisse le support d'ailettes, qui se bloque
en effectuant une rotation de quelques degrés.
L'ogive est un gros bloc
de mousse qui chevauche le fond de la bouteille sur quelques centimètres.
Elle est maintenue avec une ruban plastique fourni. Ce n'est pas
le même qu'on utilise en électricité. Celui-ci
est repositionnable, il adhère bien sur lui-même.
Il faut donc effectuer un ou deux tours pour maintenir l'ogive,
en tendant bien afin d'éviter les plis.
La fusée est prête à
s'envoler. Klima propose en option d'autres sets avec des couleurs
et des formes d'ailettes différentes. Ici, c'est une bouteille
de Salvetat mais celles de Schweppes sont plus adaptées.
La
rampe
Le trépied en
plastique s'emboîte avec un système de clip. Il prend
donc très peu de place et s'assemble en un clin d'oeil.
Pratique à trimbaler et à stocker.
Ici, des mains d'adulte sont préférables,
pour le montage comme pour le démontage.
La tige se place bien sur vers le haut, elle entre dans
la bouteille. L'embout vissé sur la bouteille vient se glisser
dans la partie noire du support.
Le haut de la rampe est articulé. Un écrou
papillon peut être dévisser pour l'incliner de 30°
degrés pour les jours où le vent souffle un peu fort.
L'embout de la pompe
à pied se raccorde sur celui de la rampe, semblable à
une valve de vélo. C'est standard, il n'y a aucune adaptation
nécessaire.
La partie haute de la rampe peut-être
inclinée de 30 degrés si nécessaire.
Préparatifs
Si on ne souhaite pas dévisser le goulot
de la bouteille, on peut utiliser un petit entonnoir.
La bouteille est remplie d'environ 1/3 d'eau.
Il est nettement plus
pratique de dévisser le goulot pour remplir la bouteille,
après avec retiré l'anneau et ses ailettes.
L'ogive en mousse souple s'adapte à
pratiquement toutes les bouteilles. Elle est tenue sur la bouteille
à l'aide d'un ruban plastique légèrement élastique
qui est fourni. Ce ruban adhère sur lui-même, y compris
lorsque quelques gouttes se sont glissée dessous.
L'ailette est simplement tenue
par pincement dans une rainure. Enfilée par l'avant, elle
ne risque pas de se détacher au décollage.
Par contre, elle peut se déboîter
librement lors du choc à l'atterrissage, ce qui évite
toute casse.
On verse de l'eau sur environ 1/3 de la hauteur
de la bouteille. L'embout est alors fermement revissé et
tenu vers le haut.
Pour glisser la fusée sur la rampe,
on couche le trépied à l'horizontale et pour pousse
jusqu'au verrouillage qui se fait entendre par un clic.
La
pompe
Pour mettre la bouteille en pression jusqu'à
7 bars, un enfant ne fait pas le poids... Il faudra l'aide d'un
adulte pour aller jusque-là.
7 bars au compteur, tout le monde s'éloigne
et le compte à rebours peut commencer.
La gâchette convient pour des petites mains. A "zéro",
il suffit de la presser pour faire partir la fusée.
3, 2, 1, zérooo...
oups, elle est déjà partie ! Trop tard pour la photo,
seule la colonne d'eau atteste que le départ est hyper
rapide.
Lancements
Le terrain de vol doit
être vaste et dégagé. Même si la fusée
qui retombe en chute libre ne risque pas de faire de gros dégâts
avec son ogive en mousse, il faut pouvoir la récupérer
aisément.
On évitera aussi les jours où
le vent est trop fort car la trajectoire pourrait être fortement
déviée.
La colonne d'eau s'étire sur une dizaine de mètres.
Sans eau, l'air comprimé s'évacuerait d'un coup et
la fusée ne monterait qu'à quelques mètres.
Ici, un parachute a simplement été glissé
sur l'ogive. Ca grimpe moins haut à cause de la traînée
mais c'est amusant lorsque ça se décroche...
Courbe d'altitude estimée
d'après la notice. On voit que plus la quantité
d'air emprisonné est importante, plus ça a des chances
de monter haut.
Sans parachute, la fusée
redescend assez vite. Il faut donc la suivre des yeux durant tout
le vol.
A l'atterrissage, il peut arriver que la bouteille se déforme.
Elle sera regonflée en un instant avec un coup de pompe.
Par contre, il faudra la remplacer si elle montre des signes de
faiblesse. En fait, on prendra une bouteille neuve à chaque
nouvelle séance de tir.
On
aime
Kit
complet
Tarif
canon
Conception
et fiabilité
Performances
Côté
ludique
On
aime moins
Euh,
très honnêtement : pour le moment, on n'a rien
trouvé à redire...