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Sept ans de bonheur...
Présentation : Alban Dury
Voila sept ans déjà que j’organise, avec toute
l’équipe du Musée régional de l’Air, Anjou Ailes Maquettes. Concours
simple permettant aux maquettistes, débutants ou non, de présenter leur
maquette sans subir le stress jugement d’un collège fédéral.
Une sorte d’initiation à la compétition maquette, adoucie par le seul
jugement d’un grand public, pas forcément spécialiste.
Sept ans en effet, que je propose les murs du Musée
Régional de l’Air, animé par le GPPA, à tout les maquettistes de France,
pour qu’ils y exposent leurs œuvres dans un cadre dédié à l’aviation
légère.
Le musée, c’est vrai, s’est attaché depuis 30 ans à sauvegarder un très
riche patrimoine aéronautique français en le restaurant pour qu’il puisse
revoler. Mais ce n’est pas tout puisqu’il inclut dans ses collections
un grand nombre de modèles réduits, de moteurs, de radio... Ceci n’est
pas une vue de l’esprit mais un hommage rendu à la seule « aviation
» autorisée à nos ingénieurs sous l’occupation. Cette discipline n’est
donc pas considérée comme une simple activité sportive mais bien comme
la continuité historique du patrimoine qu’elle représente : L’aviation
légère.
Le règlement
Il reste volontairement simple et inchangé depuis sa création et ce,
afin de garder cet esprit « débutant » permettant à chacun de croiser
le fer avec le plus chevronné.
La règle consiste à présenter une maquette d’aéronef ancien, en cours
de construction ou prête à voler, représentant une machine du musée
(prix GPPA) ou pas (prix du public) et d’expliquer son modèle et ses
secrets de construction aux visiteurs du musée. C’est tout.
Et il faut croire que cela plait car cette année encore, c’est près
de soixante maquettes qui furent exposée sur les deux jours du weekend
de Pâques.
Samedi
Selon un tempo bien connu maintenant, les participants arrivent le samedi
matin, certains ayant déjà dormi devant le musée la nuit précédente.
L’installation se fait dans un ordre dispersé mais soutenu et, GPPA
ou pas, à midi, toutes les maquettes sont en place, sous les avions
et planeurs grandeurs.
Sans doute est-ce une banalité de le dire mais en tant qu’organisateur,
je tiens à souligner le plaisir que nous avons à retrouver d’année en
année un certain nombre de participants, au côté de nouvelles têtes,
un peu timides ou impressionnés certes, mais qui se sentent véritablement
accueillis, tant par les membres du musée que par les anciens. Je ressens
chaque fois une sorte de fraternité de cette catégorie un peu spéciale
qu’est le maquettisme.
Il est à noter que, volontairement, les avions côtoient les planeurs
quand les hélicoptères (trop rares) peuvent se trouver au côté d’une
montgolfière. Un choix délibéré permettant une réunion non partisane
de cette grande famille.
Depuis deux ans maintenant, faute de restaurant sur l’aéroport, nous
prenons nos repas dans la grande salle du musée, face aux avions et
planeurs. Une formule qui semble finalement convenir aux participants
qui profitent ainsi de nos collections et ce, jusqu’au café….
Gageons que le charme d’Alixe, notre cuisinière, participe de ce plaisir.
De 14h00 à 18h00, le musée ouvre ses portes aux visiteurs. C’est là
que les modélistes entrent en jeux. Ils peuvent, s’ils le souhaitent,
rester auprès de leur maquette et fournir les renseignements aux visiteurs
curieux qui, ne l’oublions pas, voteront ensuite pour eux.
C’est ce que fit avec une grande gentillesse l’équipe de Cyriaque Grimaud
qui présentait un énorme A400m de 4,30 m d’envergure pour 42 kg. Il
faisait d’ailleurs partie des nombreuses dérogations accordées car sa
machine n’était pas exactement rétro… mais tellement française !
Cette adorable « petite chose » qui demanda pas moins de 600 heures
de travail à cette équipe courageuse, se vit d’abord équipée de moteurs
thermiques finalement remplacés par des brushless pour cause de trop
grandes vibrations. Il avait volé tout juste trois semaines avant son
arrivée au musée et se comportait à merveille dans son élément.
Comme c’est souvent le cas, l’aviation Française fut
dignement représentée.
François Marlin était venu avec son Dalotel DM-165, rare avion de voltige
Français, d’une belle envergure de 2,80 m et animée par un Titan 62cc.
Comme le grand, cette maquette est taillée pour la voltige et François
ne se prive pas de ces qualités. Jean-Michel Yvé, déjà présent l’an
dernier, récidivait avec son Caudron « Typhon » de 2,96 m électrifié,
quand Mm Boulanger et Voinson présentait le même modèle en plus petit
(2,11 m) mais tout aussi jolis et performants en l’air que leur grand
frère. Ce fut d’ailleurs une année Caudron puisque Jean-Luc Mechelaer
présentait son « Aiglon » et M Boulanger (toujours) un splendide « Luciole
».
M Yvé père participait aussi avec une délicieuse cacahuète de Breguet
14 (0,90 m pour 275 g) que son fils fit voler avec une indéfinissable
grâce.
Fidèle de longue date, Daniel Renou pressentait son Fournier RF4 D et
son Potez 60 en cours de finition qui sera, à n’en pas douter une des
plus belles maquettes existante lorsqu’elle prendra les airs.
Autres fidèles, les « Boibois » comprenez le couple Boissière. Ces deux
là sont tellement adorables qu’ils pourraient venir sans avion, j’en
serai content quand même. Pourtant, Pierre exposa comme l’an dernier
son Pottier « Minacro » qu’il perfectionne de vols en vols et avec lequel
il commence à se sentir à l’aise.
Deux warbirds faisaient leur entrée au musée ce weekend. Deux Dewoitine
D-520. Le premier appartenait à Jean-Luc Fradin (2,60 m pour 50cc) le
second à Jean-Luc Mechelaer (1,80 m animé par un Saîto 120S). Deux très
belles maquettes.
Typiquement Français aussi, les « Supercab » et « Minicab » de Michel
Taeger. Deux adorables reproductions de ces avions de tourisme. Le musée
possède un exemplaire volant de « Minicab », l’arrivée de sa maquette
nous fit donc plaisir.
Hors concours car déjà vainqueur en 2008 (prix GPPA) et 2009 (prix public)
Pascal Chantereau était à nouveau présent avec son Spad XIII. Nous l’avions
vu en cours de construction, totalement terminé, cette année fut celle
de la démonstration en vol et nous ne fumes pas déçus. Pascal est la
preuve que les modélistes tiennent parole car il nous avait promis une
démonstration en l’air pour cette édition : c’est fait.
Et les planeurs ?
Ils furent présent en nombre avec près de la moitié du parc.
Impossible désormais de parler ailes silencieuses sans évoquer Rétroplane,
forum extrêmement actif et fédérant les amoureux de planeurs anciens.
Animé par Vincent Besançon, ce site génère chaque année un nombre incroyable
de maquettes planeur d’un niveau de finition exceptionnel. Nombreux
étaient ceux de cette équipe à avoir fait le déplacement pour présenter
leur travail au public du musée au premier rang desquels Jean-Claude
Crétal avec son C.25s, copie absolument conforme de celui du musée.
La destruction de son premier modèle lui a donné l’occasion de refaire
ce planeur dont la couleur est désormais parfaite. Avec ce planeur,
il concourait pour le prix du GPPA tout en présentant aussi une splendide
« Fauvette » à la peinture envoutante.
André Gaborit, grand amoureux du bois lui aussi, présentait deux monstres.
Sa Fauvel AV-22 de 6 m pour 24,5 kg (Prix GPPA l’an dernier) et son
Avia 152 de presque 5 m d’envergure, ce qui pour un planeur comme celui-ci
fait déjà une belle petite baignoire. S’il sait construire, comme son
Avia en cours de montage le prouve, ses vols du dimanche matin ont montré
qu’il savait aussi piloter…
Marc Hequet, après avoir présenté un joli Baby-Bowlus puis un gros «
Pegasus » venait cette année avec un Hutter-17 de toute beauté et un
MU-3 « Kakadu » dont il est inutile de vous dire combien le nom fit
rire ses compagnons…
Venu de Normandie avec JC Crétal, Ronan Plu nous présentait son planeur
de voltige dont certains disent que l’intérieur, par sa couleur, fait
un peu piscine. Il n’en reste pas moins que le jaune extérieur ne trompe
pas, c’est bien un « Lunak ».
Eric Perrot nous soumettait trois machines splendides : le « Némère
», le « Rhonsperber » et le Musger MG-3. Si on me demande un jour ce
qu’est construire une maquette « à l’ancienne » il est probable que
je citerai son travail. C’est précis, soigné et en plus ça vole merveilleusement
bien, le top !
Pas moins rétro mais dans une livrée plus colorée, le Condor de Jean-Yves
Rousseau présentait 5 m de sophistication et une finition irréprochable.
Jacques André s’était inscrit avec ses machines habituelles qui n’arrivent
pourtant pas à nous lasser. Son « Espadon » de 4,30 m, son Moswey III
de 4 m pour 5,6 kg et son « Superjavelot » de 4,30 m pour 7,8 kg. Ses
cabines sont à elles seules un délice.
Deux KA-6 cette année : celui d’André Lambert, dont le grandeur est
bien connu avec sa greule de requin est ses flammes sur le dos et de
celui de Loîc Aubert, 5 m pour 11 kg à la déco plus classique.
En cours de construction, le grand Air-100 de Michel Juton. Avec 6 m
d’envergure, je vous assure que ce planeur a de la présence. Il est
tout bois à l’exception d’un petit capot entre les deux ailes et sa
construction est irréprochable. Vivement l’an prochain qu’on le voit
en vol.
Sujet d’une étude très poussée quant à sa couleur, le Nord 1300 de Richard
Nadaud était encore des nôtres cette année pour notre plus grand plaisir.
De construction parfaite, le « Fauconet » de Philippe Frossard fut surtout
apprécié en vol où il prit une allure de planeur grandeur tout à fait
plaisante. Avec 8 kg pour 5 m on imagine bien que cela ne peut que voler.
Fraîchement terminée, Jacques Collaisseau nous présentait sa Fauvel
AV-36 aux couleurs de celle du GPPA. Elle mesure 5,19 m, pèse 10 kg
et est équipée du profil de la vraie.
Les envergures augmentant d’année en année, présenter un 3 m est devenue
chose presque rare. Michel Malabat avait pourtant apporté son « Harbinger
» de 2,95 m pour 7 kg qui était loin d’être ridicule devant ses grands
frères.
Passionné de rétros très rétros, notre ami Sylvaire Maisse offrait aux
regard une semi-maquette de l’Air-60 d’Abrial de 3 m pour 3,2 kg. Rappelons
que Sylvaire offrit il ya deux ans son Farman planeur au musée.
Les planeurs ne sont pas seulement faits de bois et James Baudrier nous
le prouvait cette année en nous offrant à voir son « Bergfalke » en
cours de finition. L’entoilage n’étant pas encore posé, nous avons eu
le loisir de découvrir son fuselage qui, selon l’aveu même de son propriétaire,
fut non seulement long à souder mais plus encore à limer pour offrir
une finition correcte. James fut récompensé de ses efforts en remportant
le prix de Pâques.
Belle collection de planeurs apporté par notre doyen Jean Clisson :
Un Horus, un Falke, un Electro 12, un FS3 « Besenstiel » et un Miss
Europa. Une édition spéciale pour Jean qui fêtait ses 82 ans. Ses constructions
frêles et soignées ne laissent rien deviner de ce qu’était son activité
professionnelle sur les quais de Nantes ou il passa une bonne partie
de sa vie à déplacer des tonnes de fret.
Pour en terminer avec le vol à voile, citons encore Gérard Bon qui présentait
son Stemme S-10 T motoplaneur dont le système de rétraction des pales,
bien que complexe, a entièrement été reproduit. Ses nombreuses démonstrations
au public plaisent toujours autant.
Les étrangers, les rares…
Voltigeur accompagnant le Dalotel le dimanche matin, le Zlin 526 de
Bruno Gicquel revêtait une livrée sur le thème « Petit prince » très
compliquée à reproduire. Bruno, accompagné de sa fille Marie, maîtrise
parfaitement son avion et ses passages à l’anglaise furent un délice
pour les photographes.
Présent depuis l’an dernier, Bruno Henry nous offrait à nouveau le spectacle
de son « Bobcat » maquette, sur la structure du seul grandeur restant
en Europe et actuellement restauré par l’équipe du musée. Tant au sol
qu’en vol, l’aspect maquette est parfait.
Non volant mais bourré d’électronique, l’Airbus A380 (3,80 m) de Thierry
Coeffé. Posé sur une piste virtuelle, son liner décolle, ses réacteurs
sont fonctionnels et Thierry ne ménagea pas sa peine devant le public.
Cyriaque Grimaud ne présentait pas seulement l’A400m mais aussi un petit
Waco UPF-7 qui ne laissait aucun doute quant à ses qualités de maquettiste.
Sebastien Aufort ne fait visiblement pas les choses à moitiés. Il nous
présentait un Spifire MK IX de 2,75 m pour 13 kg, électrique en cours
de construction mais dont le « petit » brushless, laisse entrevoir des
performances sérieuses. Je crains toutefois qu’un 3S soit un peu court…
Aussi rares que majestueuses, les montgolfières d’Yves Gobin firent
à nouveau leur effet sur le public. Il est vrai que gonflés dans le
musée, ses gros « ballons » sont d’une poésie rare.
Yves eut le privilège d’ouvrir les vols du dimanche matin, dans une
« Gentle brise », spectacle des plus agréables.
On peut être tout petit, voler parfaitement et se présenter à Anjou
Ailes Maquettes. C’est ce qu’avait compris Sylvain Vallée en s’inscrivant
avec son Wright « Flyer » de 1 m pour 0,350 kg, équipé en électrique
et qui eut l’occasion de voler de concert avec le Concorde de JL Mechelaer.
Cent ans d’aviation dans quelques grammes de dépron… émouvant.
Rare, la Northtrop de Pascal Helaine. Jolie au sol et vol parfait avec
ses deux moteurs propulsifs, on peut voler original et y trouver du
plaisir, la preuve. Son aile fait 1,85 m pour 1,4 kg et sa motorisation
est confiée à deux Speed 400.
Puisqu’on est dans l’étrange, évoquons la Ceranovskij
Bich III. Une aile en demi-lune, tout structure de 2,26 m pour 4,5
kg et motorisée par un OS 4T. Elle nous était proposée par Jean-Paul
Frossard qui la pilotait sans aucun souci.
Vols, grêle et prix.
Et dire que j’avais placé cet évènement à Pâques en le pensant statique
uniquement, pour cause de météo. Comme chaque année, la pluie nous accompagna
jusqu’au dimanche matin 8h00 pour finalement laisser le soleil s’installer
sur l’herbe. Messieurs, en piste !
Je le souligne chaque fois mais cette séance de vol ne serait pas possible
sans la complaisance de nos amis du Vol à Voile d’Angers qui ont la
gentillesse de nous prêter leur herbe accueillante le dimanche matin.
L’activité aéromodéliste ayant disparue dans le transfert de l’aéroport
entre Avrillé et Marcé, nous avons recours à cet arrangement qui demande
pas mal de dérogations et de précautions.
Avec Christian Ravel comme responsable des vols et de la vigie, l’aide
très pro de la tour de contrôle et une piste magnifiquement tondue,
tout se déroule parfaitement depuis sept ans et nous sommes bien décidés
à ce que cela continue.
Il est bon de souligner aussi que la responsabilité de chacun est engagée
pour que cette rencontre amicale puisse perdurer et que ce message semble
parfaitement passer auprès de nos participants.
Peut-être suffit-il pour cela de parler aux adultes comme à des adultes…
Dimanche soir, après fermeture des portes du musée,
les participants étaient invités à se retrouver dans la grande salle
afin d’y recevoir les nombreux prix offerts par le musée.
Cette année encore, c’est notre ami Roger Gaborieau qui offrit un grand
nombre des livres aéronautique qu’il propose dans sa collection aux
éditions Bleu-ciel, nous l’en remercions.
Le trophée du prix GPPA était quant à lui réalisé par un des membres
du musée, Michel Sorin pour qui la fraiseuse numérique n’a plus de secret.
La remise des prix fut d’un suspens à la limite du supportable car au
moment d’annoncer qui avait été élu prix GPPA, une pluie de grêle vint
frapper le toit du musée avec une telle intensité que je dus suspendre
l’annonce. Et dire qu’on craignait les coups de soleil le matin même…
La grêle étant moins tenace que les membres du musée, après 10 minutes,
les prix furent donc ainsi attribués.
- Prix GPPA : JL Mechelaer avec son Caudron « Aiglon »
- Prix du public : Cyriaque Grimaud et son équipe pour l’A400M
- Prix de Pâques : James Baudrier pour son « Bergfalke »
- Encouragement : Marie Gicquel pour l’assistance apportée à son
père depuis de nombreuses années. (Elle venait d’ailleurs d’obtenir
sa QPDD)
- Encouragement : Daniel Boulanger pour son Caudron « Luciole »
- Encouragement : Jean-Paul Frossard pour son étrange Ceranovskij
Bic III
- Encouragement : Jean Clisson pour sa présence indéfectible et …
son anniversaire !
- Encouragement : Michel Taeger pour sa belle représentation de l’aviation
légère française.
Rendez-vous en 2012
Voilà, c’est fait, les portes se ferment sur cette édition 2011.
Comme lors d’un mariage, les préparatifs sont longs et l’évènement file
toujours trop vite.
Au-delà de la rencontre elle-même, de nombreuses choses se sont passées
au cours du weekend comme l’arrivée par avion de notre vice président
et de qui l’ensemble de l’équipe reçut les félicitations.
Par les airs aussi, la livraison samedi soir de la « maquette proto
» de la « Souricette ». Celle-là même qui permit à Michel Barry, aidé
de M Plessier, de faire des tests en vol avant de construire la grande.
Elle dort désormais au musée et sera restaurée bientôt car elle est
un petit bout d’histoire à elle seule.
Et encore de belles rencontres, de bonnes rigolades et plein plein de
projets pour l’an prochain.
Parmi ceux-ci, une idée qui me trotte dans la tête et que j’aimerai
voir appliquée en 2012.
Pourquoi ne pas profiter de cette formidable rencontre avec ce qui se
fait de plus beau en matière de maquettes pour proposer aux participants
d’AAM une troisième mi-temps sur un des terrains de l’Anjou ?
Dans le même esprit que les vols du dimanche matin, le lundi de Pâques
serait mis à profit pour se faire plaisir en vol, tous ensembles, avec
simplicité. Nous en reparlerons…
En attendant, je vous souhaite une très bonne année maquettiste et vous
propose de nous rejoindre l’an prochain, lors d’AAM 2012, nous avons
tellement à échanger.
Amitiés
Alban Dury
Contacter l'auteur : alban@jivaro-models.org
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