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        Saab AJSF37 « Viggen »  Présentation : Nila Connaissez vous aerotetris.com 
          ? Si vous êtes un aéromodéliste, fan des puzzles 
          et qui aime passer du temps à bricoler, ce site va vous combler. 
          On y trouve toutes sortes d'avions en polystyrène extrudé, 
          découpés à la CNC. Il y en a pour tous les goûts, 
          du petit Polaris de 76 cm à l'énorme Antonov 225 de 3,60 
          m d'envergure, un puzzle de plus de 700 pièces... 
           
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            | Mieux vaut aimer les puzzles et être 
              organisé pour se lancer dans la construction d'un kit Aerotetris. 
              Tous les morceaux sont découpés dans des planches 
              de styro. (Photos aerotetris.com) |  
           
            | SAAB VIGGEN . from Nila on Vimeo. |   
            | Vidéo montrant la maniabilité 
                impressionnante du Saab Viggen Aeritetris. Grâce à 
                sa faible charge alaire et sa géométrie, ce jet 
                à réacteur de 6 kg, motorisé par une turbine 
                Kingtech K70 G2, virevolte comme un papillon et pardonne beaucoup. 
                C´est le jet le plus démonstratif qu´il m´ai 
                été donné de piloter. |  
           
            | Caractéristiques 
                techniques |   
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                Modèle : JA-37 
                  ViggenPrix : 199 € (port compris pour l'Europe)
 Longeur : 178 cm
 Envergure : 122 cm
 Surface : 49,5 dm²
 Nombre de pièces : 399
 Longueur de découpe CNC : 1826,85 m
 Poids des morceaux : 718 g
 Poids fini avec 1,6 l de carburant : 5,900 kg
 Réacteur : 4,5 kg de poussée
 |   Je me suis laissé tenter par le Saab Viggen, d'une envergure 
          de 1,22 cm pour 1,80 cm de long. Dix jours après la commande 
          et payement Paypal (199 euros port compris pour l'Europe) le colis relativement 
          petit, 65 x 65 x 25 cm, m'a été livré. Petit bémol, 
          un des coins du colis était légèrement défoncé, 
          ce qui a endommagé quelques pièces, mais rien d'irréparable. 
          A l'intérieur du colis se trouvaient 4 plaques de 60 x 60 x 5 
          cm découpées proprement à la CNC. La première 
          plaque contient toutes les pièces du fuselage côté 
          droit, la seconde celles du côté gauche et les deux dernières 
          pour les ailes, les canards et la dérive.
 Les instructions de montage sur le site AeroTetris.com conseillent de 
          marquer les pièces et de les retirer des plaques. Excellente 
          idée pour les férus de puzzles qui aiment se retrouver 
          avec un tas de pièces dans le désordre, dont certaines 
          presque similaires.
 J'ai préféré marquer les pièces et disposer 
          les plaques entières de chaque côtés de mon plan 
          de travail. Étant donné qu'elles sont découpées 
          avec le même schéma, mais en effet miroir, cela m'a permis 
          de construire le fuselage sans avoir à perdre trop de temps dans 
          la recherche des pièces.
 Ces pièces précisément découpées 
          s'assemblent bien avec de la colle blanche et des épingles. Il 
          faut juste veiller à contrôler que le fuselage soit bien 
          rectiligne tout au long du montage.
 Pour les ailes, le canard et la dérive, après marquage, 
          on peut tout sortir d'un coup car les pièces sont facilement 
          identifiables.
 Étant donné que le kit contient uniquement des pièces 
          brutes (seuls les trous pour les clés d'ailes sont découpés), 
          ça demande une certaine expérience pour mener à 
          bien la construction, y intégrer les trains, le support pour 
          la propulsion, les articulations des gouvernes et les renforts afin 
          que le volatil n'éclate pas en plein vol. Dans l'ensemble, les formes de l'avion sont proches du grandeur, si 
          ce n'est l'absence des décrochements des bords d'attaques. Dommage 
          pour l'esthétique. 
           
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            | Déballage. Attention lorsque vous retirez les plaques car 
              certaines pièces ont tendance à s'échapper. |  | Pour chaque plaque, une photocopie indique les numéros 
              des pièces à devoir reporter sur le polystyrène. |  
           
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            | Le marquage des pièces est quelque peu laborieux. On s'égare vite dans ce fouillis de formes.
 Avant le marquage, on peut donner un coup de papier sablé 
              pour dépolir les surfaces qui seront à coller.
 C'est plus rapide que de le faire une à une par la suite.
 |  | Les plaques contenant les pièces gauche et droite du fuselage 
              sont disposées de chaque cté du plan de travail. Ça 
              permet un accès plus rapide aux 399 pièces que compte 
              ce kit. J'ai uniquement marqué les pièces de la plaque 
              de gauche et pour éliminer l'effet miroir, la plaque de droite 
              a été retournée. Ainsi les pièces se 
              trouvent à la même place sur les deux plaques, ça 
              facilite grandement leur repérage. |  
           
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            | Il n'y a plus qu'a puiser dans les plaques pour former et coller 
              patiemment les segments. La flèche indique le trou de passage pour un tube de fibre 
              de carbone de 10 mm qui court de la canopée à la queue 
              du jet.
 |  | Beaucoup de pièces de ce puzzle se ressemblent. Lors de 
              l'assemblage des segments, on peut joindre les parties gauche et 
              droite afin de vérifier leurs exactes similitudes. |  
           
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            | Une fois la colle sèche, les segments sont 
              ajoutés au corps de l'avion, qui prend forme. |  | Des couples en contre-plaqué ont été ajoutés 
              entre certains segments, comme ici pour le support du train avant 
              et dans le but de rendre le nez de l'avion amovible. |  
           
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            | Vue depuis le cockpit sur les couples qui supporteront 
              le train avant. |  | Le cockpit doit être dessiné et découpé. 
              Ensuite il faut imaginer un système pour le rendre amovible, 
              sans qu'il se fasse la malle durant les prises de vitesse en vol. |  
           
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            | Les couples pour le support des trains principaux et de la propulsion 
              sont intégrés au fur et à mesure du collage 
              des segments. A chacun d'estimer leur emplacement. Dans un premier 
              temps, j'ai mis la propulsion à 40 cm de la queue du Viggen 
              car en plaçant le réacteur plus arrière, je 
              craignais de devoir plomber l'avant pour équilibrer l'engin. 
              Finalement, j'ai pu mettre le réacteur complètement 
              à l'arrière, ce qui évite d'utiliser une pipe 
              d'échappement. C'est tout bénéfice, moins de 
              poids et plus de puissance. |  | Après numérotage, les pièces composant les 
              ailes sont sorties de la plaque. Dans cette plaque, on y trouve aussi quelques pièces du fuselage 
              et celles pour le gros réservoir ventral que je n'ai pas 
              intégré au modèle.
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            | Les pièces des ailes sont ensuite disposées sur 
              un plastique et collées à la colle blanche. La surface 
              du collage assez conséquente demande un temps de séchage 
              bien plus long que pour les pièces du fuselage. Il est possible d'augmenter l'envergure de l'avion de 16 cm, passant 
              ainsi de 1,22 m à 1,38 m. Sur la photo, la ligne noire définit 
              l'emplacement de la coupe conseillée par le fabriquant. La 
              rouge, celle que j'ai choisie pour augmenter l'envergure. La corde 
              de l'aile est un peu plus longue, mais en mettant le surplus coté 
              bord de fuite cela ne pose pas de problème et l'esthétique 
              générale de l'avion n'est pas dénaturée. 
              Juste un peu plus de portance.
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            | Le collage des canards et de la dérive ne posent aucun 
              problème particulier. |  | Deux tubes de carbone de 12/10 mm sont intégrés 
              au fuselage. Ils reçoivent les clés d'ailes en tube de carbone de 10/8 mm. Les supports de train principaux 
              sont fixés sur un couple de contre-plaqué de 3 mm.
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            | Les ouvertures pour les trains sont à découper. 
                Pour la solidité, deux mèches de fibre de carbone 
                sont collées à l'époxy sous le ventre de 
                l'avion. Elles courent du support du train avant à celui 
                du principal.Un tube de fibre de carbone de 5 mm fait office de clé 
                pour les canards. Il traverse le fuselage de part en part.
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            | Après un ponçage pour niveler les jointures 
              des multiples pièces qui composent l'avion, toute la structure 
              reçoit une couche de fibre de verre de 50 g/m², posée 
              à l'époxy diluée avec 4% de méthanol. 
              Elle se pose facilement en la lissant avec une veille carte bancaire. 
              Certains disent que ça va mieux avec des cartes Gold.  Une fois le tissu de verre posé, une deuxième séance 
              de ponçage s'impose. C'est vite dit comme ça mais 
              ça prend nettement plus de temps...
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            | Puis une troisième séance de ponçage 
              après la première couche d'apprêt. Le compartiment avant reçoit les batteries de réception, 
              de l'alimentation du réacteur et de l'afterbruner. La fermeture 
              du cône du nez est guidée par deux pines de jonc de 
              fibre de carbone et reste solidaire au fuselage par deux paires 
              d'aimants récupérés sur un vieux moteur brushless.
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            | Aménagement du cockpit. La place ne manque pas pour y loger 
              une grosse batterie, dans le cas d'une propulsion électrique. |  | La tuyère du réacteur affleure la fin du fuselage. 
              Pour donner un peu plus de réalisme en vol, une couronne 
              de leds, protégée thermiquement par une bande de feutre 
              céramique, est installée pour simuler la postcombustion. |  
           
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            | Deux morceaux de Depron de 6 mm ont été collés 
              à l'intérieur du fuselage de part et d'autres de l'ouverture de la verrière pour la caler latéralement.
 |  | Un tube de carbone à l'avant et une paire d'aimant à 
              l'arrière assurent la fixation de la verrière. |  
           
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            | Si on opte pour des ailes démontables, les 
              clés d'ailes se trouvant très en arrière, il 
              est nécessaire de mettre un solide téton de calage 
              à l'avant. Initialement, j'avais fait une fixation d'aile 
              près du bord d'attaque (1) mais après réflexion 
              j'ai eu un doute que sa surface de collage à l'aile ne soit 
              suffisante pour résister aux contraintes du vol. J'ai pris alors l'option d'un plat de 100 mm de long en contre plaqué 
              de 2 mm. J'ai utilisé des chutes laminées à 
              la fibre de carbone qui traînaient dans mes tiroirs, mais 
              juste du contre-plaqué 2 mm, voire même du 1,5 mm, 
              suffit largement.
 Le plat de calage de l'aile s'insère dans un petit bâti 
              en contre-plaqué de 1,5 mm intégré au karman.
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            | L'intégration du train principal n'est pas 
              facile à cause de la faible épaisseur de l'aile. La matière a dû être creusée jusqu’à 
              la peau de fibre de verre de l'extrados et malgré cela, les 
              mécaniques de trains dépassent légèrement 
              à l'intrados.
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            | Cette faible épaisseur d'aile ne favorise pas 
              l'intégration du train lorsqu'il est rentré. Si les roues sont cachées par le bossage ventral, il n'en 
              va pas de même pour les jambes.
 Il y aurait moyen de faire mieux, en fabricant une platine de train 
              qui épouse la forme des jantes et des roues. La platine utilisée 
              est faite de tubes carrés de fibre de carbone de 10 x 10 
              mm.
 Cette solution minimaliste n'est pas des plus esthétique 
              mais en vol ça passe inaperçu.
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            |  |   
            | Cette construction est vraiment légère. En état 
                de vol, avec 1,6 litre de carburant, le JA37 pèse 5,900 
                kg. Ce qui donne à ce Delta de 1,38 m d'envergure, une 
                charge alaire de moins de 100 g/dm².  Côté gouvernes, c'est du minimalisme, avec un servo 
                de 22 g Corona CS 239 HV par evelon. Et un servo 13 g pour la 
                roulette de direction.  |  
           
            |  |  |  |   
            | En cherchant sur le Net une idée de livrée sympa 
              pour le Saab, j'ai eu un coup de cœur pour l'Akktu Stakki (Prendre 
              la piqûre...). |  | Les ouvertures de l'inverseur de poussée tombent pile pour 
              nourrir le réacteur en oxygène. L'ouverture du dessous 
              a été fermée pour éviter au réacteur 
              d'aspirer des impuretés. |  
           
            |  |   
            | Pour minimiser le poids et simplifier, j'ai pris l'option d'une 
              dérive et de canards fixes. Sur le grandeur, les surfaces 
              mobiles des canards ne font que s'abaisser, servant uniquement a 
              créer un vortex qui augmente la portance à basse vitesse. 
              Mais avec la faible charge alaire de l'engin, on peut s'en passer. Au passage, on remarquera que les 16 cm de plus d'envergure ne dépareillent 
              pas le look si particulier du Viggen.
 Pour qui souhaiterait se lancer dans une construction tout fibre, 
              ce kit (et certainement d'autres d'Aerotetris) pourrait être 
              une bonne alternative pour la fabrication d'un master.
 |  Lors du premier vol, j'ai dû très fortement trimer la 
          profondeur à cabrer. Sans doute le calage des ailes ou du canard ? 
          Pourtant les emplantures des ailes et des canards sont bien alignées 
          avec les karmans... Avec sa faible charge alaire, ce jet se comporte un peu comme un parkflyer. 
          Il est plus agréable à voler par temps calme. Ceci dit, 
          des vents de 30 km/h ne lui font pas peur. Il est capable de voler très 
          lentement et d'évoluer dans un espace restreint. Les 360° 
          tournent sur moins de 100 m. Les looping passent bien, ils peuvent êtres 
          serrées comme des flips. L'avion se retrouve alors pratiquement 
          à l'arrêt en sortie de boucle, sans tendance à embarquer 
          sur une aile. Si on insiste, il finit par faire une abattée d'une 
          dizaine de mètres bien à plat. C'est vraiment un gentil... 
          Avec le réacteur de 4,5 kg de poussée, la vitesse de vol 
          est réaliste. Les prises de vitesse à plat ne posent pas 
          de problèmes, par contre une descente plein badins à 30° 
          engendre un léger flutter des canards.
 
           
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            | Coté atterrissage, c'est une formalité. l'avion 
              est facile à piloter et pardonne beaucoup. |  | Un petit tour en caméra embarquée avec la ville 
              de Rose Hill en ligne de mire. |  
           
            |  |  |  |   
            | Et un passage piste plein badin. |  Contacter le signataire : 
          Nila |  |