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1er juin 2006
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Jaguar 180, le premier d'une série...

Présentation : Laurent Berlivet

Le Jaguar 180 avait été présenté dans la revue Looping en février 1999.
A l'époque, l'avion était motorisé par un Mabuchi 180 Black Motor alimenté par 6 éléments Ni-Cd de 110 mAh.

Looping 55

Son plan était présenté échelle 1 sur une double page au format A3, et toutes les pièces servant à le construire tenaient dans 1 seule planche de balsa 20/10 !

Son plan est téléchargeable ici, sous différents formats :

Plan format JPG sur une feuille A3 (1,7 Mo)
Plan format PDF sur 3 feuilles A4 (1,7 Mo)

Pièces format JPG au format de la planche (645 Ko)
Pièces format PDF au format de la planche (640 Ko)

Pièces format PDF sur 2 feuilles à coller bout à bout (1,4 Mo)

Bonjour,

Depuis quelque temps, je m’intéressais au Jaguar 180. Malheureusement, je n'arrivais pas à découper les pièces avec précision. J'ai donc utilisé le gabarit des pièces disponible sur votre site pour en faire un fichier DXF que je vous envoie ici, pour la page du Jaguar. Il est au format de la planche et au format 60x20 cm.
J'ai fait découper les pièces au laser par mon prof de technologie, le résultat est parfaitement à échelle.

Jaguar 180 Jaguar 180

Pièces au format DXF format 10x100

Pièces au format DXF format 60x20

Merci pour votre super site internet et à bientôt,

Alexis Chevrier


Merci Alexis, les voici à la disposition de tous.

Laurent Berlivet

Son prix de revient réduit et son temps de construction très faible offraient pourtant un maximum de plaisir une fois en vol. C'était un parkflyer avant l'heure.

Caractéristiques

Envergure : 63 cm
Longueur : 40 cm
Surface : 6,3 dm²
Masse : 164 g
Charge alaire : 25,6 g/dm²

Profil : Naca 1410
Moteur : Mabuchi 180 Black Motor
Hélice : 4,5"x2"
Batterie : 6 éléments Ni-CD 110 mAh
Variateur : Jes 5 Micro
Radio : 3 voies

Aujourd'hui, avec les puissantes motorisations modernes et les masses de l'équipement radio réduit de moitié, l'avion connait une nouvelle vie encore plus dynamique.

Ci-dessous, l'article publié en février 1999.

Jaguar 180

Prêt à bondir !

Les slow flyers permettent, malgré de mauvaises conditions météo, de voler quand même dans des endroits clos. Pourtant, les espaces de vol disponibles (gymnases), même s’ils sont sans cesses plus nombreux, ne sont pas toujours accessibles aisément. Il arrive régulièrement que les modèles aient plus d’heures de vol en extérieur par temps parfaitement calme (particulièrement en fin de journée) qu’en intérieur, leur destination première.

De plus, le stockage et le transport sont souvent problématiques. Comme des progrès énormes ont été faits ces dernières années au niveau de la miniaturisation des radios, on commence à voir apparaître sur le marché de nouveaux modèles baptisés Park Flyers. Ceux-ci utilisent le même équipement radio que les indoors classiques mais leurs dimensions sont réduites, augmentant la charge alaire, ce qui permet ainsi de lutter contre un vent faible et quelques bourrasques. Ainsi, on peut voler beaucoup plus souvent. Inutile de se rendre au terrain ou au gymnase, le parc voisin devient amplement suffisant. Les avions 1/4A sont donc remis au goût du jour, en version silencieuse.

Matériaux
Pas besoin de casser ta tirelire, les matériaux nécessaires à la construction du Jaguar seront vite réunis :
- 1 planche de balsa 2 mm (pour les flancs et leurs renforts, les coffrages dessus/dessous du fuselage, les nervures et les empennages,
- 1 bord de fuite 4x20 mm,
- 1 baguette balsa 4x4 (bord d’attaque),
- 2 baguettes balsa 3x5 (longerons)
- 1 chute d contre-plaqué 1,5 mm de 22x26 mm (support moteur)
- 1 gaine Ø 2 mm
- 1 corde à piano 0,6 mm
- et en option, 2 baguettes balsa 3x3 (pour ceux qui souhaitent arrondir les angles du fuselage)
Tu en auras pour moins de 50 F et il te restera des chutes !
Il faudra également 1 m d’entoilage et de la cyano si tu souhaites voler dans 2 jours.

Equipement

Dans ce minuscule fuselage, tout rentre au chausse-pied, ou presque ! Tu peux juger par toi-même en regardant le plan échelle1. Le moteur est le petit Black Motor de chez Tamiya, best seller en indoor, ici monté en prise directe. Il entraîne une petite hélice 4,5x2 utilisée habituellement sur les moteurs Cox 0,3 cc. Une 5x2 Graupner ou la petite tripale du Gigant du même fabricant devrait convenir, avec le porte-hélice adapté. Côté variateur, vu que j’avais déjà piqué le moteur de mon indoor, j’ai fait suivre… Il s’agit du très classique Jes 5 Micro mais les nombreux autres modèles aux caractéristiques similaires conviendront (moins de 10 g, 5 Ampères en continu, fonction BEC). Les servos sont des NS 500 (New Power) de 5,5 g à prix abordable. Le récepteur est le Micro 3/4 de chez Multiplex. Il pèse seulement 7 g mais un quartz spécifique de petites dimensions doit être utilisé. Les prises sont également différentes de celles que l’on utilise habituellement. J’ai dû recâbler mes servos pour gagner quelques grammes. A toi de choisir l’option qui convient puisque d’autres récepteurs pourront entrer dans le fuselage (avec cependant plus ou moins de facilité…).
Pour la batterie, compte 6 ou 7 éléments de 110 à 150 mAh. Ma batterie de 6 éléments de 110 mAh pèse le même poids qu’une de 7 éléments de 120 mAh format « cigarette ». Fais ton choix chez le détaillant… Avec 6 éléments, la vitesse sera plus faible mais l’autonomie supérieure.

Montage

Le plus simple consiste à photocopier le plan et reproduire les éléments sur la planche de balsa. La méthode du fer à repasser fait merveille ici. Tu poses ta feuille sur la planche côté impression, un bon coup de fer bien chaud et il ne reste qu’à découper en suivant le tracé.
Inspire-toi du dessin pour placer les différentes pièces sur la planche de balsa. Ensuite, tu assembles le tout. Le vrai Jaguar est tacheté mais évite de faire la même chose avec le plan : protège-le avec un morceau de film plastique transparent. Pour l’empennage, aucune difficulté : la dérive possède un tenon qui vient se coincer dans le stab. Profilage rapide des chants, biseautage du volet de prof et il n’y a plus qu’à entoiler séparément.
Pour le fuselage, il faut d’abord placer les renforts de flancs fibres verticales. Si tu souhaites pouvoir arrondir les formes ; tu devras coller tout autour un cadre en baguette 3x3. Je n’ai pas placé de couple pour conserver une accessibilité maximale ; seules deux baguettes 3x5 (chutes de longerons) en haut et en bas des flancs permettent d’obtenir un écartement régulier des flancs. L’arrière est pincé puis l’ensemble est coffré en balsa 2 mm, fibres en travers.
A l’avant, le couple support moteur vient en appui contre les flancs et le coffrage. Tu arrondis des angles puis tu passes à l’aile. Les nervures sont placées sur le longeron inférieur et enfilées dans le bord de fuite. Tu poses ensuite le longeron supérieur et le bord d’attaque. Une goutte de cyano à chaque jonction et s’est fini. L’autre demi-aile est construite de façon symétrique. Ensuite, elles sont assemblées avec l’extrados à plat, ou mieux, avec un léger dièdre (maxi 15 mm en bout d’aile) pour une meilleure stabilité. Les nervures d’emplanture seront poncées en fonction du dièdre. Les ailerons sont séparés après ponçage général. La tringlerie de commande est réalisée avec une gaine Ø 2 mm dans laquelle court un câble souple. Les guignols sont réalisés avec des morceaux de télécarte. Les nervures centrales seront entaillées pour y placer le servo d’ailerons mis à plat. J’ai retaillé les pattes de fixation pour qu’il entre dans la largeur du fuselage. Antoine Lomberty (qui lui aussi a construit un Jaguar) a placé le servo verticalement dans le fuselage. En mettant en place l’aile, il fixe le palonnier et le tour est joué. A toi d’improviser pour une autre méthode si tu n’es pas satisfait.
Le servo de prof est tenu au double-face dans le fuselage.. Là aussi, gaine souple jusqu’au guignol.
Le pack d’accu est fixé avec du Velcro et placé en fonction du centrage. J’ai fixé l’aile avec des élastiques. Les tourillons sont de simples cure-dents. C’est moche, d’accord, mais toujours aussi fiable. Combien de fois n’ai-je pas remis l’aile en place après un brutal retour au sol, pour repartir aussitôt sans aucun dommage ?

Finition

Ponçage rapide de la cellule puis on procède à l’entoilage. J’ai voulu faire simple et j’ai utilisé de l’Oralight, bleu chromé à l’extrados et rouge à l’intrados, pour contraster. Lors de cette opération, il faut prendre garde à ne pas faire de votre aile une hélice. Un poil de vrillage négatif à chaque extrémité ne fera pas de mal, à condition que ce soit symétrique.
Pour les échappements, il faut mettre la main à la pâte… Pour garder l’esprit « petit budget », j’ai simplement utilisé des… coquillettes ! Quelques trous dans le fuselage, de la cyano, une touche de peinture argentée et le résultat est plutôt sympa, non ?
Passage sur la balance : 164 g, soit une charge alaire de 25 g/dm². On a vu bien pire pour la taille, donc pas d’inquiétude.
Les ailerons débattent de 5 mm de chaque côté, la profondeur de 6 mm.

Ca grimpe aux arbres !

Pour un Jaguar, c'est normal... enfin, presque !
Choisis un espace suffisamment dégagé pour les premiers vols afin de prendre en main le modèle... Ne fais pas comme moi !
Si tu as déjà construit un Plouf (voir revue Looping N°49), tu ne seras pas dépaysé. Pour lancer la bête, il suffit de la tenir juste derrière le borde de fuite. Une pichenette et elle est en l'air. C'est beaucoup plus facile qu'il n'y paraît. Les trajectoires sont peu chahutées, c'est surprenant pour un si petit modèle. C'est beaucoup plus facile qu'il n'y paraît. Les trajectoires sont peu chahutées, c'est surprenant pour un si petit modèle. Comme j'aime bien passer les tonneaux rapidement, j'ai mis le maximum de débattements aux ailerons. Pour calmer le jeu, un peu d'expo a fait beaucoup de bien. Il faut être douc sur les commandes pour ne pas trop freiner et déséquilibrer ce petit Jaguar. Pour ceux qui souhaitent réalsier de la voltige, le tonneau passe en 2 secondes environ, la boucle demand eune bonne prise de badin et le vol dos tient en poussant modérément mais l'avion se freine beaucoup lors des virages. J'estime l'autonomie à 3 minutes environ mais je n'ai pas pris le temps de chronométrer. Ca tête, mais on a des chevaux sous le capot !

Le vol plané est sans histoire. Centré comme sur le plan, le modèle est un poil avant, ce qui fait que l'arrondi doit être anticipé pour ne pas taper. Si tu sens que le BEC est prêt à couper, prend de la hauteur et prépare l'approche, l'hélice aura le temps de ralentir et ne cassera pas. C'est d'ailleurs quasiment la seule chose qui peu souffrir. L'avion a tapé dans des branches, cogné dans des murs en intérieur et subi pas mal de retours au tapis plus ou moins violents. Fais-moi confiance, c'est du solide ! On voit que le manque d'inertice évite bien des dégâts.

That's all folks !

Pour ma part, je n'ai rien trouvé de meilleur pour me défouler en faisant quelques "8" dans le parc du chateau, à côté du bureau. Ce petit Jaguar le permet, même quand un léger vent se lève, accompagné de turbulences. Les ailerons le ramènent vite à plat.
Suite aux vols en intérieur lors de la rencontre de Cormeilles-en-Parisis, il semblerait que ce Jaguar va avoir une belle descendance. Peut-être verra-t'on des courses façon micro-racers dans les filets lors du prochain Mondial de la Maquete, Porte de Versailles ?
D'ici là, bonne construction (légère !) et bons vols (furieux !).


L'article de l'époque est lisible ici (cliquer sur l'image pour pouvoir le lire...).

Jaguar Looping Jaguar Looping
Jaguar Looping

Construit à partir du short-kit, voici une version équipée avec un moteur brushless et batterie Li-Po

Jaguar 180 de Manu Elie
Jaguar 180, dégradés et transparence Jaguar 180 version light

Le Jaguar est enfin terminé. J'attendais les derniers éléments pour l'équiper, en particulier la batterie Li-Po assez étroite pour rentrer dedans.

Voici les liens pour l'équipement :
Moteur brushless XXD A1504 23kV (finalement pas adapté, il a cramé très vite. A suivre...)
Hélice RcTimer 4.5x4.5
Récepteur Mini Frsky D8
Batterie Li-Po Tattu 11,1 V 450 mAh
Le contrôleur est un 10A qui passait par là.

Les servos sont des 3,7 g. La commande de profondeur est faite par câble à tirer avec ressort en U. Les ailerons sont, comme sur le plan, par corde à piano inox de 40/100 dans une gaine. Un fil bien choisi est passé dans la gaine pour réduire le jeu et garantir un bon retour au neutre.

J'ai intégré le moteur au fuselage pour qu'il ne dépasse pas, et inclus des baguettes triangulaires pour poncer le dit fuselage tout en courbes. Avec l'équipement poussé tout vers l'avant, je suis centré comme sur le plan ! Oups, j'aurais bien du mal à avancer le CG s'il le faut...

Les nervures sont colorées à l'acrylique avant découpe, directement sur la planches, et le longeron supérieur reçoit une bande dégradée des mêmes couleurs. le fuselage est habillé d'une bande dégradée aussi, et une verrière est simulée avant recouvrement au film de plastification.

L'aile est entoilée à l'Oracover light transparent. Les intrados aile et stab sont habillés de bande en vinyle chrome, qui a le mérite d'être blanc du côté collant, donc vu par transparence depuis le dessus.

La masse totale est de 129 grammes soit à peine 20g/dm².

Je n'ai pas résisté en voyant ce beau soleil ce matin avec peu de vent, j'ai dit halte à ma sortie VTT pour aller tester le Jaguar.

Quelle bonne idée ! Toutes commandes au neutre, centré au plan, ça part comme dit l'essai d'une simple pichenette, tout droit et à plat. La bonne surprise, c'est que ça tient sur un filet de gaz, et que ça plane super bien. Merci les 20 g/dm². Mes débattements ne sont pas homogènes, donc le tonneau passe en insistant beaucoup, et la boucle tourne dans un rayon ridicule. Je vais modifier cela avant de tenter un vol rapide.

Je m'amuse comme un petit fou, et finis par poser... avec 65% d'autonomie restante !!! Une autonomie de camion, mais une batterie plus petite rendrait le centrage difficile.
> Mise à jour : Après d'autres essais, le moteur a rendu l'âme très vite malgré une conso limitée à 6 A. A suivre, pour trouver un remplaçant.

La photo du jour, prêt à repartir.

Encore bravo pour ce plan.

Emmanuel Elie

 
 

Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org

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