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31 mars 2015
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Crock Turbo BeaverIl cache bien son jeu !

Présentation : Romain Berlivet

Ayant déjà eu l'occasion de piloter la Crack Wing, petite aile volante acrobatique de RC Factory, j'ai craqué sans hésiter lorsque j'ai découvert le Crack Turbo Beaver du même fabricant. A première vue, on pourrait penser que cet avion à aile haute est un trainer classique mais ses énormes gouvernes compensées dévoilent qu'il doit en être tout autrement. Voici donc un voltigeur à l'allure très différente de ce qu'on voit d'habitude.

Une vidéo regroupant 2 saisons de vol en s'éclatant.

Le kit produit en Tchéquie est disponible avec 2 décorations différentes inspirées d'avions grandeur. L'avion est assez rapide à construire à partir de feuilles d'EPP sérigraphiées et de renforts en bois et carbone. Il peut décoller et atterrir un peu partout grâce à ses grosses roues “tout terrain”. L'herbe, les petits chemins rocailleux et le sable ne l'empêcheront pas de décoller. Volets baissés, il quitte le sol en moins de 2 m. En l'air, il se contente d'un espace restreint pour être remué dans tous les sens, tel un parc, un jardin, une terrasse... Avec sa faible charge alaire et son supplément de puissance, on peut aussi le faire voltiger en intérieur puisqu'il est très maniable.
Par temps calme le vol est très agréable, les trajectoires sont propres et précises.
Le fabricant a même prévu des flotteurs en option qui permettront de voler depuis n'importe quel plan d'eau.

Sur terre En l'air

Sur l'eau

En vol
En salle En intérieur
Ne vous laissez par tromper par l'allure de ce Crack Beaver : Derrière de faux airs de trainer tranquille se dissimule un acrobate démoniaque capable de virevolter dans un volume réduit, aussi bien en extérieur qu'en salle, et sur pratiquement toutes les surfaces...

Caractéristiques techniques

Marque : RC Factory
Modèle : Crack Turbo Beaver
Importateur : Flash RC
Prix TTC indicatif : 69,90 €
Kit flotteur optionnel : 24,90 €

Envergure : 88 cm
Longueur : 83,5 cm
Profil : planche
Surface : 14,2 dm²
Masse : 262 g (308 g en hydravion)
Charge alaire : 18,4 g/dm² (22 g/dm² en hydravion)

Equipements
Servos : Blue Arrow D05010MG
Contrôleur : 10A
Moteur : T-Motor AT2206-17 1500 kV
Hélice : 9’’x4,7’’ (2S) ou 8’’x3,8’’ (3S)
Pack prop : Lipo 2S 750 mAh
Radio : 5 voies

Tranche

Contenu du kit

La petite boîte toute plate renferme tous les éléments en feuilles d'EPP sérigraphiées et les renforts en baguettes de bois et de carbone permettant d'obtenir une structure à la fois solide et assez légère. L'EPP mesure 9 mm d'épaisseur pour les parties qui composent l'aile et le fuselage ainsi que l'empennage. Les charnières sont réalisées par fraisage de la matière. Les parties plus petites telles les cloisons verticales, les 2 moustaches et l'antenne ont une épaisseur de 4 mm. Le kit contient aussi tous les renforts en baguette de pin et le nécessaire pour confectionner les commandes. Chaque élément est prédécoupé, il n'est pratiquement pas nécessaire d'utiliser le cutter, il suffit juste d'un peu de colle et de quelques heures de montage pour pouvoir aller s'amuser.

Contenu du kit

Le kit est composés d'éléments en feuilles d'EPP sérigraphiées et de renforts en bois et carbone.
Tous les accessoires sont livrés.


Assemblage rapide

Le montage n'est pas compliqué même si la forme du fuselage en “X” est très particulière, il suffit de suivre la notice très détaillée. Celle-ci n'est malheureusement pas fournie mais est disponible en téléchargement sur le site Internet du fabricant.
La première étape consiste à coller les pantalons de trains sur les pièces composant le fuselage. Le collage se fait à la cyano classique puisqu'elle n'altère pas l'EPP.

Jambe de train Assemblage des flancs en croix

Assemblage des jambes de train et des flancs.

Renforts de train Ponçage du carbone

Le support de roue est un assemblage de contre-plaqué et de plat carbone.

Collagedes renforts Fuselage en X

Le fuselage forme un X. C'est original et particulièrement efficace en vol tranche.

Assemblage du fuselage Axe de roue

Une fois le fuselage mis en croix, les axes de roues alignés peuvent être collés.

Collage axe de roue Ligature en fil à coudre

Les axes de roue en carbone sont collés dans des petites pièces en contre-plaqué. Après ligaturage au fil de lin imbibé de cyano, c'est quasiment indestructible.

Des renforts en plat de carbone sont prolongés pour emprisonner un petit morceau de contre-plaqué dans lequel se glisse l'axe de roue. La découpe est parfaite. Une fois le premier demi-fuselage réalisé, la partie basse de l'autre moitié est collée dessus perpendiculairement, en travaillant à plat sur le chantier. C'est ensuite au tour de la deuxième partie haute d'être assemblée pour former ce qui ressemble dorénavant davantage à un fuselage, en intégrant les renforts en plat de carbone et le deuxième support pour l'autre axe de roue.

Jonction des volets de prof Assise de l'aile inclinée

Les volets de stab sont réunis par un jonc carbone.
A droite, du fait de l'assembalge en X, les flancs sont biseautés à 45° pour recevoir l'aile.

Collage stab-dérive Collage des empennages

Collage des empennages entre eux, puis sur le fuselage.

Supports des commandes Guide de tringlerie

Les tringleries sont en jonc carbone. Elles coulissent dans de nombreux petits supports afin de ne pas pouvoir flamber.

Commandes guidées Collage des guide de commande

Les tringleries sont parfaitement guidées depuis les servos placés sous l'aile jusqu'aux gouvernes de profondeur et direction.

1/4 de couple avant Moteur et support

Le moteur préconisé alimenté avec 2 éléments est très puissant. Le contrôleur se place juste derrière, dans un compartiment quasi étanche.

Les roues seront bloquées pour des rondelles en contre-plaqué qui viennent se coller sur les axes en carbone.
L'ensemble est alors ligaturé avec du fil solide qu'on imbibe de cyano.
Les volets de profondeur sont renforcés avec un longeron plat en carbone dans une fente déjà faite et qui peut être approfondie si besoin à l'aide d'un cutter. La dérive est collé sur le stab dans les encoches prévues puis l'ensemble est plaqué sur le fuselage en s'assurant que tout est parfaitement aligné.

Raccord des demi-ailes Collage des guignols

Collage des deux demi-ailes et mise en place des guignols.

Palonniers rallongés Ligature au fil à coudre + cyano

Pour obtenir un maximum de débattements aux ailerons, les palonniers sont rallongés avec des bandes de plastique ligaturées et collées.

Les servos de direction et profondeur sont immobilisés dans les encoches prévues à la colle à chaud. J'ai installé des Blue Arrow D05010MG de 5,7 g à pignonnerie métallique et roulements. Par la suite tous les petits guides en plastique qui éviteront aux commandes de flamber sont collés dans le V supérieur formé sur le fuselage. Les commandes sont reliées aux gouvernes par des cordes à piano coudées et fixées avec de la gaine thermo, et du côté des servos grâce à des serre-câbles.

Collage des servos Passage du câblage

Les microservos sont fixés à la colle au pistolet, les câbles passent dans l'épaisseur du matériau. Les commandes d'ailerons sont très courtes. On voit en arrière-plan les longerons en pin.

Câblage discret Collage de l'aile

Les commandes d'ailerons en jonc carbone sont ultra-courtes.

Collage de l'aile Collage de l'aile

Une fois la radio installée, l'aile est collée sur le fuselage à la cyano.

Maintenant nous passons à la voilure principale. Sur une surface plate, il faut réunir les deux demi-ailes ensemble. Le longeron en pin est collé à la cyano, en le plaquant bien à plat. Les servos sont collés à leur emplacement, puis une légère saignée d'environ 2 millimètres de profondeur est faite pour permettre le passage des fils dans l'épaisseur de l'aile. Afin d'obtenir des débattements de gouvernes énormes, les palonniers sont rallongés en collant dessus une bande en plastique ligaturée avec du fil. L'aile est collé à la cyano sur le fuselage, en vérifiant qu'elle est bien positionnée. Deux portions de couples prennent place à l'avant du fuselage et le support moteur en époxy est collé après avoir bien dépoli sa surface pour favoriser l'accroche.
Le moteur T-Motor AT2206-17 1500 kV est fixé avec 4 vis, les fils du contrôleur passent à travers les couples pour arriver à niveau de l'aile. Une fine plaque d'EPP sérigraphiée simulant le cockpit repose sur les couples, les flancs et le bord d'attaque. Le capot est collé de la même façon. L'excédent est recoupé au cutter.
Il reste à coller les petites cloisons en EPP sur l'aile, le stab et le fuselage.

Commandes en place Cloisons d'aile

Les commandes sont parfaitement guidées.

Entaille dans les cloisons d'ailes à coller.
Collage des cloisons Cloisons d'ailerons

Mise en place des cloisons verticales pour l'aile et les volets.

Capot et cabine Collage du pare-brise

Le capot avant et la cabine sont mis en place.

Pour finir, il faut assembler les roues constituées de 3 grosses rondelles d'EPP gris foncé collées ensemble. Deux flasques en contre-plaqué se placent de part et d'autre, en s'assurant que le moyeu tourne librement.
Les arrêts de roues sont de faux boulons en contre-plaqué à coller sur l'axe de roue. C'est ce que j'ai fait au départ, ne sachant pas que des flotteurs allaient être proposés en option. Il est préférable de les remplacer par de vraies bagues d'arrêts amovibles pour éviter d'avoir à tout arracher.

Axe de roue Méplat sur l'axe de roue

Un méplat est réalisé à la lime sur les axes de roues, au niveau de la bague d'arrêt.

Pneus en plusieurs épaisseurs Moyeu en contre-plaqué

Les grosses roues très légères sont à assembler à partir de 3 épaisseurs de mousse teintée dans la masse.

Bague d'arrêt L'axe est recoupé

Les arrêts de roues fournis ne sont pas démontables. J'ai mis des bagues qui peuvent être retirées facilement pour passer à la version hydravion.

On peut fabriquer un petit patin de queue en corde à piano pour éviter d'user le dessous de la dérive. Il ne doit cependant pas arriver trop bas afin de ne pas modifier l'assiette du modèle, ce qui aurait comme conséquence d'empêcher la rotation donc d'allonger la distance au décollage. Sinon on peut faire plus simple en mettant du scotch armé sous la dérive mais c'est moins beau et moins résistant.
A la longue, les compensateurs de profondeur et d'ailerons se sont parfois accrochés dans l'herbe ce qui a déchiré le matériau au niveau des charnières. J'ai résolu le problème en collant une bande de film de lamination collé au fer à entoiler.

Des flotteurs optionnels

RC Factory propose une paire de flotteurs découpés dans du styro, spécialement développés pour le Beaver. Ils sont super légers puisqu'ils ne pèsent que 46 g avec leur système de fixation. Nous vous les recommandons vivement pour le plaisir que procure l'hydravion, surtout pour cette petite cellule qui devient encore plus passe-partout.

Kit flotteurs Flotteurs fraisés

Le kit de flotteurs en styro est optionnel mais il serait dommage de s'en passer. Tout est livré pour un assemblage facile et un montage rapide sur l'avion.

Epoxy dépoli Epoxy poncé

Les supports de chapes sont en plaque époxy soigneusement dépolie avant collage.

Dessous protégé Carbone affiné

Le dessous des flotteurs reçoit une couche de Balsaloc avant recouvrement par du ruban adhésif.

Les extrémités des haubans sont profilés en arrondis pour entrer dans les chapes.
Hauban en carbone Fixation de hauban

Les haubans en carbone et chapes en plastique. Ces denrières peuvent être remplacées par un modèle sans goupille.

Les minuscules goupilles en laiton non solidaires des chapes plastique peuvent se perdre très facilement.
Encoche pour support de hauban Collage du support de hauban

Deux petits supports sont rajoutés sous le fuselage pour fixer l'arrière des flotteurs. Il ne faut que quelques instants pour passer de la version terrestre à la version marine.

Pour la pérennité des flotteurs, il est préférable d'encoller la semelle à la bombe ou au pinceau puis d'y plaquer une bande de ruban adhésif lisse recouvrant toute la surface, le surplus étant recoupé aux ciseaux ou au cutter. Ca permet aux flotteurs de mieux glisser sur l'eau et facilite le déjaugeage. Des petits morceaux fraisés dans de la plaque époxy se collent dans le fuselage aux endroits indiqués dans la notice. Point très important, les 4 morceaux diffèrent seulement par 2 petits trous supplémentaires qui servent de repères afin de savoir lesquels coller vers l'intérieur du flotteur. Le collage est fait de préférence à l'époxy 5 mn. Un contrôle visuel est fait pour s'assurer que tout est dans l'axe avant séchage.
Les haubans en tiges carbone sont poncés en pointe afin d'entrer plus aisément dans les petites chapes en plastique. Celles qui sont livrées possèdent une goupille en laiton amovible qui risque de se perdre lors des manipulations. Nous vous conseillons de les remplacer par des chapes à goupille solidaire car l'ensemble est fait pour être démonté souvent.
Ensuite c'est parti pour faire un peu de voltige au-dessus de n'importe quel étang ou même depuis une piscine.

Version hydravion Montage des flotteurs

La paire de flotteurs ne pèse que 46 g. La masse totale de l'avion dépasse alors à peine les 300 g.

Il faut à peine quelques minutes pour passer de la configuration terrestre à la marine, et inversement.

Un peu de programmation

Les réglages des gouvernes sont importants si on souhaite exploiter toutes les capacités de l'avion. On commence par régler des débattements classiques puis on ajoute des débattements monstrueux qui permettront aux gouvernes d'être efficaces à très faible vitesse ou lors de figures violentes.
On programme ensuite une fonction volets, avec une compensation à piquer à la profondeur. La commande étant placée sur un interrupteur, j'ai programmé l'émetteur pour que les gouvernes reviennent de façon douce au neutre, en 1/2 seconde.
Pour les figures carrées ou brutales, on règle aussi sur un interrupteur la fonction profondeur-volet débrayable qui abaisse les volets sur un ordre à cabrer. L'avion vire alors dans un mouchoir de poche.

Réglages

Centrage : 55 à 70 mm du bord d'attaque

Petits débattements :
Tangage : +/- 25 mm, 0% d’expo
Roulis : +/- 25 mm, 0% d'expo
Lacet : 45 mm de chaque côté
Grands débattements :
Tangage : +/- 45 mm, 30% d'expo
Roulis : + /- 50 mm, 30% d’expo
Volets baissé de 25 mm avec compensation profondeur de 5 mm à piquer

Volets baissés Volets baissés

Les volets mixés autorisent des décollages courts, ralentissent le vol et augmentent la maniabilité.


Un vol très ludique

Piste sommaire Terrain accidenté

Avec ses grosses roues, l'avion est vraiment “tout terrain”. Volets baissés, il faut moins de 2 m pour quitter le sol.

Toit de la voiture Décollage depuis la voiture

Décollage depuis le toit d'une voiture. Même pas besoin d'avoir une limousine !

Le fuselage se saisit facilement si on doit effectuer un lancé main classique mais on décolle d'à peu près partout grâce aux grosses roues. Si le sol est bien lisse, on peut s'amuser à mettre un filet de gaz, l'avion commence à rouler. On abaisse alors les volets, ce qui décroche l'arrière du sol et on s'amuse à rouler sur une ou deux roues.
On peut décoller proprement comme un avion grandeur ou rapidement sur une très courte distance après à peine 2 mètres de roulage, depuis une table de jardin ou le toit de la voiture par exemple...

Torque roll Pendu par l'hélice

La puissance est telle que l'avion peut être suspendu par l'hélice à la verticale, et même remonter dans cette configuration.

Vol tranche Passage glissé

Les immenses gouvernes compensées aérodynamiquement permettent d'obtenir un vol débridé, bien différent de ce que les lignes de l'avion laissent imaginer.

Par temps calme, l'avion est très précis et bon voltigeur, on n'hésite pas à effectuer du vol dos au ras du sol. Sur la tranche il faut jouer un peu avec la prof et les ailerons vu que c'est une aile haute mais il n'y a pas besoin de mettre beaucoup de dérive, le fuselage est très porteur. La figure reste assez simple à produire dans l'ensemble, on peut faire des allers-retours sans se remettre à plat ou même passer entre deux obstacles espacés de 1 mètre comme un portillon, entre les arbres du jardin ou encore sur les chemins dans la forêt...

Nez en l'air Hoovering

L'avion n'est vraiment pas fait pour le vol à plat, avec ses immenses gouvernes compensées.

Passage dos Equilibre

L'allure est assez inhabituelle pour un voltigeur...

Les loopings peuvent être très serrés, d'un diamètre d'environ de 2 mètres avec les volets et 3 mètres sans.
Les ailerons très mordant permettent d'effectuer des tonneaux à facettes précis, d'autant que l'inertie est faible. Grâce aux volets, le vol peut être lent.
Les déclenchés ne sont pas très violents car la cellule conserve une certaine souplesse malgré les renforts.
La vrille descend plutôt vite même en utilisant la dérive. Cela peut être amélioré en reculant le centrage. Le torque-roll est bien tenu, la puissance fournie est suffisante, on peut même grimper à la verticale sans difficulté. Les volets de profondeur et de direction agissent très bien mais il y a un seul petit bémol quand l'avion est pendu par l'hélice : le couple du moteur est difficilement contré car les ailerons ne sont pas bien soufflés. Pourtant il est quand même possible de rattraper l'avion à la main en faisant une approche le nez en l'air.

Vol à plat Entre les branches

Tonneau rapide

Atterrissage
Très original, le fuselage en forme de “X” apporte une bonne rigidité notamment au niveau du train d'atterrissage très robuste. Il doit également faciliter la tenue en vol tranche.

Exercice amusant : on arrive à plaquer le Beaver en appui sur ton train contre un mur, après avoir effectué une approche toute douce. Il faut faire attention que les roues ne fassent pas trop de rebonds sinon l'hélice risque de taper et c'est la chute assurée. Il est aussi possible de se poser sur le toit de la maison et d'en redécoller, les tuiles ne gênent pas beaucoup car les grosses roues permettent de rouler sur d'assez gros obstacles. On s'amuse énormément à voler le nez en l'air, il faut toujours toucher aux commandes, contrer le vent, le couple moteur, mais on l'emmène où on veut. Il n'y a pas besoin d'être très bon pilote pour produire toutes ces acrobaties. En cas, d'imprévu, la cellule encaisse très bien les chocs...
Le plané est médiocre du fait qu'il n'y a pas de profil. Il faut garder au minimum un filet de gaz.

Décollage à l'arrachée

Décollages utra-courts et vol lent sont au rendez-vous.

Légère glissade Passage lent

Le vol tranche est d'une simplicité. Nul doute que la forme en “X” du fuselage y est favorable.

Après une dizaine de minutes l'atterrissage s'effectue avec précisions grâce aux volets en arrivant pas trop vite sinon c'est le touch-and-go, et on redécolle du même endroit. L'avion réagit de manière souple mais reste vif avec les forts débattements.
Par vent calme ou inexistant le vol est très précis. Avec un peu de vent, les figures restent réalisables mais on perd beaucoup en précision car l'avion se fait un peu emporter. Par vent fort, le vol n'est pas intéressant et il est préférable de prendre la direction du gymnase...

Rattrapé main Retour dans la main

Pas l'idéal de piloter avec un bras en écharpe à cause d'une clavicule cassée...


On s'amuse aussi avec des flotteurs

Taxiage sur l'eau Sur l'eau

Hydroplanage

Ca glisse
Même sans dérive marine, le taxiage sur l'eau est aisé.
L'avion très léger s'enfonce très peu sur ses flotteurs.

N'importe quel plan d'eau un peu dégagé permet de faire voler le Beaver. Le déplacement sur l'eau est facile, la dérive agit bien. L'électronique est très bien placée pour éviter tout contact avec l'eau, le contrôleur est dans un compartiment quasiment étanche et le récepteur est assez loin au-dessus du niveau de l'eau même quand l'avion est retourné. Il n'y a que la batterie qui doit être bien fixée avec du velcro car elle pourrait se décrocher et toucher l'eau en cas de choc.

Déjaugeage On quitte l'eau

Avec les volets descendus, l'avion décolle en moins de 5 m et se pose quasiment sur place.

Instant du décollage On quitte la surface

Un petit plan d'eau dégagé suffit pour déjauger et amerrir.

Volets baissés, l'avion déjauge avec beaucoup d'aisance et quelques mètres suffisent. En lisse, il faut beaucoup plus longtemps. Il passe aussi bien les tonneaux, les loopings, les déclenchés, etc. mais ces figures doivent être faites un peu plus haut car on perd plus d'altitude avec la charge et la trainée supplémentaires. Les montées ne sont plus à la verticale mais ça grimpe encore très fort. Les vrilles se finissent plus vite et le torque-roll n'est plus possible car l'avion n'a plus assez de puissance pour ne pas redescendre avec une hélice 8''x3,8''. C'est mieux avec une 9''x4,7'' mais on perd un peu en autonomie.

Avec les flotteurs Vol dos

L'avion reste tout aussi plaisant à piloter et devient encore plus polyvalent.

Au-dessus de l'eau Hoovering

En hydravion, il n'y a qu'en torque-roll que la puissance s'avère parfois un peu limite.

Passage bas Sur l'eau

La tranche tient toujours même si on sent que le comportement en vol est un peu différent à cause du poids des flotteurs. Le vol dos reste facile. Les touch-and-go se font volets baissés sans trop de vitesse.
Petit point négatif : l'EPP absorbe facilement l'eau donc l'avion peut prendre du poids à cause des petites éclaboussures sur l'arrière du modèle. Ca sèche vite mais le centrage peut varier légèrement durant une séance de vol.

Amerrissage manqué Ca touche Plouf ! Gloups !

Oups ! En cas d'arrivée de travers, il arrive que l'avion passe sur le dos... Pas d'inquiétude, il flotte !

Ca flotte Décollage

Il n'y a plus qu'à patienter que le vent le ramène vers le bord. L'équipement est bien situé, il ne baigne pas dans l'eau. En général, on repart aussitôt.

Passage Vol dos

La faible masse des flotteurs et leur trainée ne suffisent pas à altérer les qualités de vol et toutes les figures restent possible.


En intérieur aussi...

Lorsque que le vent s'est levé ou que la température est trop basse, il vaut mieux rester à l'intérieur. Là encore, le Crack Beaver montre sa maniabilité puisqu'il se contente toujours d'un volume très réduit pour évoluer. Décollages depuis une table, atterrissages volets baissés au même endroit, en arrivant très lentement en jouant avec les gaz. Le taxiage est très facile, un coup de moteur pour souffler la dérive permet d'effectuer un demi-tour quasiment sur place.

Indoor Vol en salle

Très maniable, l'avion peut également voltiger en intérieur.

Même avec les flotteurs et le léger supplément de charge alaire, ça fonctionne encore très bien. Plusieurs vols ont été effectués lors de la rencontre hydravions en salle du club des Mouettes. Le bassin profond de quelques centimètres permet des déjaugeages en toute sécurité puisqu'il est impossible de noyer le matériel.

Hydravion en salle Bassin dans un gymnase

Vol tranche avec flotteurs

Vol dos avec flotteurs
A défaut de piscine, le bassin aménagé par le club des Mouettes dans le gymnase d'Epinay-sur-Orge permet de goûter aux joies de l'hydravion en salle.

Pour terminer

J'emporte cet avion à chacune de mes sorties, il est réellement polyvalent puisqu'il se contente de très peu d'espace pour évoluer. Son allure d'avion de début est trompeuse, la voltige débridée est vraiment intéressante, on ne s'en lasse pas.
Son seul reproche, c'est de ne pas être démontable donc il prend un peu de place. Il doit aussi être stocké à plat comme tous les avions de ce type car le matériau peut se déformer à la longue.

On aime

  • Polyvalence
  • Maniabilité
  • Robustesse
  • Option hydravion

On aime moins

  • Non démontable
  • Stockage à plat

Contacter l'auteur : romain@jivaro-models.org

Passage dos au ras des flots
 
 
 
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