Gérard
Jumelin a toujours des idées fantastiques. Sa dernière Volupture (sculpture
volante) n'est cette fois pas un complexe et élégant assemblage de tubes
carbone mais un magnifique Ara, un perroquet amoureusement usiné à la
main dans du polystyrène extrudé.
Si le revêtement blanc peut sembler triste en plein jour, il devient
sublime lorsque la nuit est tombée, avec son éclairage multicolore scintillant.
Des quantités de leds de différentes teintes sont noyées dans la mousse,
diffusant leur lumière de différentes façons à travers la cellule.
L'oiseau est élégant mais bat de l'aile et n'est pas encore apprivoisé.
Les réglages restent difficiles, notamment le calage des deux moteurs
mixés sur l'axe de lacet et placés loin en avant du bord d'attaque.
Mais chacun sait que ce serait moins marrant si tout fonctionnait parfaitement
du premier coup. Affaire à suivre. |
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