Impossible
de se rendre compte du nombre d'heures nécessaires pour la réalisation
de cette Plume. A ce stade, c'est véritablement de la "carbonnerie"
d'art que présentait Gérard Jumelin. Chaque pièce composant l'armature
est moulée individuellement à partir de chaussette de carbone imbibée
de résine époxy glissée sur un morceau de durit. Le séchage à la forme
souhaitée s'effectue sur de nombreux gabarits, tous différents. Après
démoulage, la durit est retirée et les tubes creux, extrêmement légers
et solides, sont réunis. L'entoilage est réalisé au mylar finement décoré
avec une peinture translucide posée à l'aérographe. L'envergure est de
1,40 m et la masse en ordre de vol de 150 g seulement. Cette aile volante
est bien sûr dotée d'un profil autostable et quelques barbes de la plume
sont repliées pour former les dérives garantissant la stabilité en lacet. |
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